Alain Soral arrêté comme un vrai révolutionnaire

Placé en garde à vue, son domicile perquisitionné, Alain Soral, de son vrai nom Alain Bonnet, pourrait être mis en examen pour "provocation à commettre un crime ou délit portant atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation". C'est quasiment lui décerner un brevet de révolutionnaire. Surtout s'il va en prison. Mais Alain Bonnet a déjà plusieurs condamnations à son passif et a, à chaque fois, fait appel, si bien qu'il est demeuré libre.

Le Parisien rappelle le passé judiciaire de l'essayiste, qui a un nombre considérable de fans, tout comme l'humoriste controversé Dieudonné Mbala Mbala... 

Alain Soral avait été condamné en janvier 2019 à un an de prison ferme par le tribunal correctionnel de Bobigny. Il avait été jugé coupable pour "injure raciale, provocation et incitation à la haine raciale" au sujet de propos tenus contre une procureure sur son site Egalité et réconciliation. Quelques mois plus tard, l'essayiste avait de nouveau été condamné par le tribunal correctionnel de Paris cette fois, à un an de prison ferme assorti d'un mandat d'arrêt, pour contestation de l'existence de la Shoah. Il avait aussi été condamné en décembre 2018 pour "diffamation".  

Selon La Libre Belgique, le motif exact de la mise en examen serait "provocation publique non suivie d'effet à la commission d'atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation". Notons les mots « non suivie d'effet », c'est rassurant pour l'avenir judiciaire d'Alain Bonnet mais c'est déjà moins glorieux... Fin juin, Alain Soral Bonnet avait aussi été condamné à 5.000 €  d'amende pour contestation de l'existence de la Shoa, avec possibilité d'incarcération s'il ne payait pas.