Hidalgo lance le premier budget participatif de la capitale
Publié le Par Antoine Sauvêtre
Parti socialiste - flickr
Le 2 juillet, la maire de la capitale invite les Parisiens à venir participer au premier budget participatif, un nouvel outil de participation citoyenne. Les Parisiens pourront directement décider de l’attribution de 5% du budget de la Ville, soit 426 millions d’euros.
C’était une promesse de campagne d’Anne Hidalgo. Elle sera lancée le 2 juillet, place de la République par la maire de Paris elle-même. Cette promesse ? Le budget participatif. Une « innovation démocratique majeure » selon la mairie. Grâce à lui, 5% du budget d’investissement de la ville, soit 71 millions d’euros par an et 426 millions d’euros sur la mandature seront consacrés à des projets dont l’initiative reviendrait aux Parisiens.
Le plus important projet de budget participatif
Encore un peu flou, notamment concernant le choix définitif des investissements à réaliser, le projet est présenté comme un « nouvel outil de participation citoyenne », qui « donnera la possibilité [aux Parisiens] d’être des acteurs à part entière de la vie locale ». Un tel dispositif existe déjà dans certaines villes du monde comme à Porto Alegre, Toronto ou Hambourg mais n’a jamais mobilisé autant de moyens financiers.
Concrètement, les Parisiens pourront défendre leur projet culturel, d’urbanisme ou encore de végétalisation. Les meilleurs projets seraient expertisés par la mairie puis soumis aux votes des habitants désireux de s’impliquer.
Hidalgo répondra aux interrogations
Durant la campagne, la candidate socialiste avait été interrogée sur les risques de noyautage (prise de pouvoir de certains « leaders ») ou d’instrumentalisation qui pourraient avoir lieu après la mise en place du projet, ainsi que sur les probables difficultés rencontrées dans les mairies d’arrondissement de droite. « Ce vieux monde, ces pratiques, vont être balayés », avait-elle assuré. A toutes ces questions, Anne Hidalgo y répondra le 2 juillet, à 19h, place de la République. Tous les Parisiens sot invités à s’y rendre pour poser les questions qui les taraude, avant, peut-être, de faire des premières propositions.