La Ringer féminise la Marseillaise

Ce vendredi  8 mars, le président de la République, Emmanuel Macron, a voulu donner un caractère exceptionnel à l'intégration du droit à l'avortement dans la Constitution. C'est assez curieux car ce "droit" ne concerne que les femmes, forcément, a pour objet une intervention médicale et parce que la démarche juridique est hasardeuse : si on change la Constitution pour un sujet mineur, sectoriel, on n'inscrit pas dans le marbre, on montre qu'on peut changer la Constitution selon l'évolution des moeurs... Cela devrait relever de la loi seule.

Bref, on a ajouté une cérémonie de scellement, une première, qui a rappelé la fonction du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti... Et on a appelé Catherine Ringer à chanter la Marseillaise... Et là, surprise...

« C’était élégant »

Le Parisien a comme tout le monde noté l'incongruité de la réécriture en pareille circonstance...

« Elle l’a fait en liberté », a ensuite commenté Emmanuel Macron devant la presse, en reconnaissant que cette version était aussi « originale » que « non conventionnelle ». L’Élysée a assuré à BFMTV ne pas avoir été mis au courant de cette réinterprétation. « C’est une artiste talentueuse donc on ne le redoutait pas. Et on a bien fait. C’était élégant et adapté au moment », communique la présidence.  

Un baisemain furtif

Ce qui a fait l'événement sur les réseaux sociaux, encore qu'objectivement, cela ne le vaut pas, c'est ce baisemain rapide, le salut d'Emmanuel Macron à Catherine Ringer : l'artiste a juste désiré échanger rapidement avec le Président sans paraître s'engager... D'où des commentaires acerbes...

Visiblement, Catherine Ringer n’avait pas très envie de se laisser récupérer par Macron. pic.twitter.com/eQkrbs9gDY

— Marcel (@realmarcel1) March 8, 2024