Violée par une vingtaine de pompiers ou pas : on saura bientôt

Les vingt personnes impliquées ne font plus partie des pompiers de Paris, aujourd'hui. La jeune fille avait 13 ans au tout début de l'affaire, elle a 25 ans aujourd'hui. En 2008, Julie (le prénom utilisé par LeParisien) faisait des crises d'angoisse et sa mère appelait les pompiers. Tant et si bien (130 fois en deux ans), qu'elle a finit par les connaître, devenir fan des pompiers, collant des posters dans sa chambre... Et par sympathiser avec Pierre, 20 ans, pompier de Bourg-la-Reine (Val-de-Marne) qui l'emmène fin 2009 chez lui à Bois-d'Arcy. Première relation sexuelle... Hélas il diffuse ses coordonnées et deux autres pompiers entrent en contact avec elle. 

« L'ado est dans un état de vulnérabilité totale, incapable de dire non », note Le Parisien. Les sapeurs-pompiers ont été 17 en deux ans, à rencontrer la jeune fille qui mentait sur son âge. En 2018, la justice, saisie, ne considère pas qu'il y ait eu "viol par personne ayant autorité", puisque les faits se passent en dehors du service. Seuls les trois premiers sont suspectés d'atteinte sexuelle sur mineure.

Ce jeudi 24 septembre au matin, les associations "Nous toutes" et "Enfance et partage" appelllent à manifester devant le tribunal, à Versailles (Yvelines). Elles refusent la qualification de délit et demandent un jugement aux assises pour viol.

#JusticePourJulie Face à la décision du procureur général, une partie du comité de soutien et des militantes de #NousToutes forcent l'entrée du palais de justice de Versailles pic.twitter.com/geAiS5DjQW

— Xenia__Sputnik (@XseniaSputnik) September 24, 2020