Frédérik Limol, meurtrier des gendarmes, s'est suicidé

Appelés à Saint-Just (Puy-de-Dôme) à 21 heures sur une affaire de violences conjugales, par Sandrine, sa nouvelle compagne, deux gendarmes ont d'abord essuyé les coups de feu de cet individu, âgé de 48 ans, qui pratiquait le "tir sportif". Le plus jeune gendarme, Arno Mavel, 21 ans, est tombé mort et son collègue a été blessé à la cuisse. 

La femme s'étant réfugiée sur le toit de l'habitation, l'homme a déclenché un incendie. Deux autres gendarmes Rémi Dupuis, 37 ans, et Cyrille Morel, 45 ans,  partis en reconnaissance pour préparer l'intervention des pompiers, ont été abattus. La femme a cependant pu être mise en sécurité.

Le forcené a ensuite pris la fuite en 4x4 mais a perdu le contrôle du véhicule 1,5 km plus loin et s'est écrasé contre un arbre, raconte le procureur, cité par LeFigaro. Il s'est alors suicidé avec un pistolet Glock. Il disposait aussi « d'un fusil d'assaut semi-automatique américain AR15 équipé d'un silencieux, d'une torche et d'un système de visée laser » et quatre couteaux à sa ceinture.

Frédérik Limol, ayant suivi une courte formation militaire, aurait vécu à Dubai et était revenu en France. Il était en conflit avec son ex-épouse, au sujet de la garde de leur fille âgée de 7 ans. Pratiquant des stages de survivalisme, il aurait été aussi catholique "intégriste", selon 20Minutes.