Fleury-Mérogis : quand Leclerc abuse des aides de Pôle emploi
Publié le Par Raphaël Didio
Flickr - 2.
Le journal Le Monde révèle ce jeudi que l’entreprise Leclerc est au cœur d’un scandale visant à abuser des aides fournies par Pôle emploi. Une plainte contre X a a été déposée.
Le 15 janvier, le franchisé – règle chez Leclerc – a pris en stage 91 chômeurs du 17 décembre 2013 au 4 février 2014 afin d’ouvrir un supermarché à Fleury-Mérogis (Essonne). Ces stagiaires sont, entre deux cours théoriques, affectés au nettoyage au rangement des rayons, à l’étiquetage des codes-barres… Une fois le magasin ouvert, cette quarantaine de chômeurs, essentiellement des femmes, ont vu leur stage interrompu dans la même semaine fin janvier. Les avocats des plaignantes, Me Sofiane Hakiki et Eddy Arneton, dénoncent « un dossier emblématique dans lequel un fonds public destiné à la formation est détourné à son profit par une personne privée. L’objectif de la prétendue formation était simplement d’obtenir une main-d’œuvre gratuite, financée par Pôle emploi. »
A peine un chômeur sur deux embauché
Selon Le Monde, le schéma de Fleury-Mérogis s’est reproduit dans plusieurs départements : avant l’inauguration d’un supermarché Leclerc, des chômeurs se voient proposer une formation avec promesse de CDI à la clé et sont, durant le temps de la formation, indemnisé par Pôle emploi. Mais en lieu et place d’une formation, ils sont préposés au ménage et à l’installation des rayons du futur magasin. Au moins de son inauguration, la moitié des chômeurs sont renvoyés. Ainsi, des cas similaires ont été recensés à Auxerre, Montpellier ou Narbonne. A Nîmes, 27 des 30 personnes embauchées par le biais de Pôle emploi ont été licenciées en janvier durant leur période d’essai d’après Me Eve Soulier, l’avocate qui, au nom de cinq d’entre elles, a assigné la franchise Leclerc devant les prud’hommes.
Les organismes de formation en contrat avec Pôle emploi sont parfois directement contrôlés par l’enseigne Leclerc. Pour Fleury-Mérogis, le centre de formation a perçu près de 190 000 euros de la part de Pôle emploi et du Forco, le financeur paritaire des formations dans la grande distribution, d’après Le Monde. Au final, moins d’un chômeur sur deux a été embauché. L’organisme de formation conteste le chiffre mais refuse de communiquer la somme perçue. Chez Pôle emploi, les dérives identifiées par le quotidien sont isolées : « Il y a pu y avoir des problèmes localement avec des franchisés, mais ils se corrigent », assure la direction, précisant que désormais l’expérience n’est plus renouvelée avec des supermarchés de l’enseigne dans plusieurs régions comme la Bourgogne, Provence-Alpes-Côte d’Azur ou le département des Hauts-de Seine
varivolle
30/10/2015 14:06
Je vous informe que je n'y mettrai plus les pieds. Les consommateurs dont moi-même sont victimes d' humiliation de la part de certaines caissières ayant reçu des ordres policiers de leur direction. Ceci a pour conséquence de faire paraitre aux yeux des gens qu'il y a des soupçons de vols en public.
La réputation de votre enseigne en prend déjà un sérieux coup avec l' affaire des des escroqueries à pôle emploi. Ce que vous faites soi-disant économiser aux consommateur, ces magasins le récupèrent très largement en spoliant les chômeurs qui par ailleurs sont prétendument protégé par votre "messie de la consommation"" dans les médias.
Heureusement que Mr Leclerc communique en nous faisant croire qu'il va sauver le consommateur ! Évidemment les pauvres Français qui sont selon certains sont des veaux, et qui ne connaissent que 3 patrons en France à cause de leur présence dans les média l'on élu 2ème patron préféré. Tous cela est à vomir
Salutations
VARIVOLLE