Tariq Ramadan reste en prison

Accusé de viol par Henda Ayari et de viol sur personne vulnérable par une dame Christelle X., le professeur Tariq Ramadan, qui a quitté sa chaire au Royaume-Uni (il en a été écarté) pour venir s'expliquer en France, restera incarcéré en prison préventive jusqu'au procès aux assises.... Sauf si une expertise médicale, qui a été demandée, détermine que son état n'est pas compatible avec la prison. Il souffrirait d'une sclérose en plaque et d'une autre maladie. Trois médecins avaient été commis pour rédiger un rapport qui n'a pas, semble-t-il, convaincu le juge. 
 

La thèse d'une incarcération "politique"
 

Sur le site Causeur, qui n'est pas précisément des amis de M. Ramadan, un avocat, Régis de Castelnau, écrit ces lignes : 

« Quelques indiscrétions transformées en rumeurs qui parcourent les couloirs du palais de justice donnent à penser que le dossier criminel est, pour l’instant, boiteux. Et qu’en l’état, une condamnation pour viol en cour d’assises ne serait pas garantie. C’est l’avocat d’une des plaignantes qui a un peu craché le morceau lors d’une interview donnée à BFM TV après le mandat de dépôt du prédicateur. Avec une certaine ingénuité, il a indiqué que l’intérêt de la détention résidait dans le fait qu’elle allait permettre à d’autres paroles de se libérer. Donc si l’on comprend bien, la détention est destinée à empêcher des pressions sur de futures plaignantes. C’est original… »

« L’enjeu ne serait donc pas pour l’instant de construire un dossier pour obtenir une condamnation de Ramadan devant une cour d’assises dans quelques années, mais de le garder au frais quelque temps, et de le laisser sortir quand instruction et médias auront permis la constitution d’une batterie de casseroles suffisamment bruyante. »

Si Tariq Ramadan est malade et a besoin de médicaments, il est stupéfiant qu'on ne puisse pas trouver à la pharmacie de la prison le produit qui soulage habituellement ses douleurs.