Attentats de Bruxelles : Paris solidaire

Après les attentats de Bruxelles  (Belgique), ce mardi 22 mars 2016, la sécurité sera renforcée dans toute l'île de France. Les transports publics sont placés sous haute surveillance.
 

Les explosions à l'aéroport et dans le métro de Bruxelles (Belgique), ayant fait 31 morts et 270 blessés, selon un bilan du 23 mars, ont bouleversé toute l'Europe. En France, les témoignages de solidarité ont été immédiats, quelques mois après les attentats du 13 novembre et au lendemain de l'arrestation de Salah Abdeslam, soupçonné d'y avoir participé.
 

Plus de militaires dans la rue
 

Le mardi soir-même, la tour Eiffel prenait les couleurs du drapeau belge : noir, jaune, rouge. Le renforcement de la surveillance a été annoncé. Immédiatement, des équipes de policiers supplémentaires avaient été amenées dans les aéroports de Roissy (Val-d'Oise)  et d'Orly (Val-de-Marne).
 

Les 36 aéroports français feront l'objet de patrouilles supplémentaires côté pistes avec la gendarmerie qui utilise des chiens dans la détection d'explosifs et, côté passagers, avec la Police aux frontières, afin de procéder à des contrôles renforcés et des fouilles aléatoires.
 

Environ 1.600 gendarmes et policiers supplémentaires sont mobilisés dans toute la France. Le transport est en première ligne. Les effectifs seront accrus dans les gares et les stations de métro : 400 personnes de plus en Ile-de-France.
 

A la gare du Nord, le trafic des Thalys revient à la normale, malgré une demande aux passagers de se présenter 20 minutes avant l'embarquement dans le train.