SFR : Numericable a convaincu Vivendi

La décision a été prise « à l’unanimité » par le Conseil de surveillance de Vivendi. L’offre de Numericable et de sa maison mère Altice a été retenu car elle correspond « au projet industriel le plus porteur de croissance, le plus créateur de valeur pour les clients, les salariés et les actionnaires, et répondant le mieux aux objectifs de Vivendi », a déclaré le groupe par communiqué.
 

« Cette décision met un terme au projet de mise en bourse de SFR », précise-t-il, mettant fin à une bataille qui aura débuté début mars, au moment où Bouygues est entré dans les négociations alors que Numericable et Vivendi échangeait depuis de longs mois. L’offre de Numéricable s’établissait à 11,75 milliards d’euros et l’attribution de 32% du capital de la nouvelle entité à Vivendi. Celle de Bouygues s’élevait à 15 milliards d’euros mais 10% des parts de marchés pour Vivendi.
 

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Selon le président du conseil de surveillance de Vivendi, Jean-René Fourtou, l’offre de Numericable a été retenu car celle de Bouygues était « intenable au niveau de la concurrence ». Cette dernière était également moins pérenne au niveau des emplois puisque qu’il « y aurait eu 4 000 ou 6 000 personnes en trop » même si « Bouygues s’était engagé à ne pas licencier pendant trois ans ». Sur ce dernier point, le ministre de l’Economie Arnaud Montebourg, qui avait critiqué la résidence fiscale du PDG d’Altice, a affirmé qu’il allait « redoubler de vigilance » sur les engagements pris en termes d’emploi par Altice et Numericable. Patrick Drahi s’est engagé « à ne pas licencier, à conserver 8 500 emplois chez SFR et 2 400 chez Numericable, et même à recruter des commerciaux », rappelle le ministère.
 

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