France Société

Action de Greenpeace à Fessenheim toujours en cours

Publié le  Par Roxane Bayle

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Une soixantaine de manifestants venus d'Allemagne, de France ou encore d'Italie "occupent" ce matin la plus vieille centrale de France.

Les actions de Greenpeace se suivent au sein des centrales nucléaires françaises. Quelques semaines après la remise d'un rapport préconisant la fermeture des centrales nucléaires de l'Hexagone âgées de 40 ans, 60 manifestants venus des quatres coins de l'Europe occupent ce matin la centrale de Fessenheim, à l'est de notre pays. A 37 ans, c'est la plus vieille centrale nucléaire de France. 
 
La fermeture de cette centrale alsacienne reste prévue par le gouvernement ; l'ONG veut, par cette action, dénoncer le risque que ferait courir le nucléaire français, et rappelle la nécessité d'une véritable transition énergétique. A côté du dôme 1, certains militants ont déployé une banderole, "Stop Risking Europe" ("Cessez de mettre l’Europe en danger"). 
 
Les militants veulent interpeller François Hollande et Angela Merkel, à l'aube d'un nouveau sommet consacré à l'énergie, réunissant tous les chefs d'Etats européens : "Les réacteurs de la centrale de Fessenheim ont 37 ans. Fessenheim est située à proximité des frontières suisse et allemande, dans une zone exposée aux risques sismiques et d’inondation, et connaît de sérieux problème de sûreté. Plus de 7 millions de personnes vivent à moins de 100 km et seraient affectées en cas d’accident majeur" avance l'organisation, qui affirme que sa fermeture doit être "le début d'une série de nombreuses fermetures de réacteurs en Europe". 
 
 
Edition de l'article (14h35) : Les 200 policiers sur place ont procédé à 34 interpellations sur le site de Fessenheim. Des militants se trouvaient toujours en milieu de matinée juchés au sommet du dôme du réacteur, pour y déployer une nouvelle banderole. Certains seraient encore sur place à l'heure actuelle.

 Du côté des réactions, Europe Ecologie les Verts ont "félicité" Greenpeace pour son "coup d'éclat" qui "qui met en lumière la fragilité de nos installations nucléaires". Cette déclaration pourrait provoquer de vives tensions au sein de la majorité. Noël mamère, ex-EELV, a estimé qu'il "n'y a pas de sécurité totale" sur le nucléaire et qu'un incident à Fessenheim aurait des conséquences européennes graves. En interview sur BFM TV, il est resté dubitatif quant à la fermeture annoncée de la centrale pour 2016.






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