Soupçons de corruption à la police des courses et jeux d'argent
Publié le Par Roxane Bayle
Flickr de i Entertainment
Jean-Pierre Alezra, commissaire général à la tête du service central des courses et des jeux, a été démis de ses fonctions ce jeudi 5 décembre par le ministère de l'Intérieur, en raison des forts soupçons de corruption qui pèsent sur son service.
Ce sont les critiques au sein même de son service, l'accusant de "décisions managériales incompréhensibles" qui sont à l'origine de soupçons de corruption sur la personne de Jean-Pierre Alezra, commissaire général à la tête du service de police chargé du contrôle des établissements de jeux d'argent, tels que les casinos. Celui-ci a été démis de ses fonctions, ce jeudi 5 décembre, par le ministère de l'Intérieur, pour lequel cette décision se fait dans "l'intérêt du service".
Selon le journal Le Parisien, le patron du SCCJ aurait "interdit d'aller contrôler les cercles de jeu sans son autorisation" et se serait opposé avec force à des perquisitions chez le maire de Sarcelles, François Pupponi. Ce dernier a été mis en cause dans l'affaire du cercle de jeu Wagram.
Des policiers également soupçonnés de corruption.
Mais cela irait plus loin à en croire le magazine Le Point : le service serait visé par trois procédures administratives, deux disciplinaires selon le ministère de l'intérieur qui concerneraient "des cas individuels" qui seront statués avant la fin de la semaine. Des fonctionnaires entretiendraient des relations privilégiées avec les directeurs d'établissement, recevraient des cadeaux. Mais selon le Parisien, des scellés seraient manquant, en particulier une montre Rolex d'une des barmaids du Wagram. Plusieurs policiers seraient également mis en cause dans l'affaire Wagram.
Un nouveau responsable du SCCJ sera nommé très rapidement, selon le ministère de l'Intérieur. Un haut cadre de la direction de la Police Judiciaire pourrait même en assurer l'intérimaire.
Ceddric
07/12/2013 10:13
En France, les citoyens ordinaires ne sont pas directement affectés par la corruption, mais entre les bandits qui passent entre les mailles du filet en payant des policiers et les politiciens qui s'enrichissent en "rendant service" à leurs amis du privés, le phénomène n'est pas sans conséquences sur notre quotidien.
Pour savoir comment nos politiciens utilisent les institutions afin de détourner l'argent du contribuable et comment nos policiers s'adonnent à la "tricoche" pour arrondir leurs fins de mois, lisez "On les croise parfois", de Cedric Citharel.
http://bit.ly/1alYb8D