Le cirque Pinder, c'est (enfin) fini

Alors, évidemment, toute une génération, celle du 20e siècle, a vu des spectacles de cirquue, avec des acrobates, des clowns, mais aussi un dompteur, des éléphants, des tigres, contraints de tourner en rond et de sortir du cercle à tour de rôle... Pour jouer un rôle, justement, pour être drôle aussi, parfois... 
 

Un spectacle d'un autre âge...
 

Mais on a vu (spectacle parfois payant lui aussi) l'étroitesse des cages dans lesquelles sont véhiculés ces animaux, attachés à un pieu ou gardés enfermés à l'arrêt, chacun sachant que ces trajets, ces arrêts constituent une vie. Cete vision lamentable a fini par l'emporter sur "la magie du cirque". Le cirque avec animaux, bannis (illégalement car ce n'est pas de leur compétence) par certaines municipalités semble devoir disparaître.

Liquidation

La fin du cirque Pinder est symbolique. Il est passé en trois ans de 450.000 spectateurs annuels à 150.000.  La société a été mise en liquidation judiciaire le 2 mai par le tribunal de Créteil (Val-de-Marne). Gilbert Edelstein, le patron, devait demander, vendredi 4 mai, une aide de l'Etat. Il garde la propriété du nom et espère reprendre une tournée cet été puis ouvrir un Pinderland, genre de parc d'atraction, à Perhe-en-Gâtinais (Seine-et-Marne), selon Ouest-France...

Les lionnes du cirque Pinder...
 

Prison...

Que deviendront les animaux ? Ils ont du terrain, dans une ferme, répond, en substance, Frédéric Edelstein, le dompteur qui se vante sur le site du cirque d'avoir fait entrer "16 fauves" sur la piste. Seize lionnes dont la place est ailleurs.