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Décès de Paul Bocuse : ce qu'en dit le New York Times'

Publié le  Par Fabrice Bluszez

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Le cuisinier Paul Bocuse est décédé à Collonges-au-Mont-d'Or (Rhône), ce samedi 20 janvier. Il est l'un des chefs de la "nouvelle cuisine". La presse internationale a réagi très vite...

Paul Bocuse, 91, est un des cuisiniers français les plus connus dans le monde. Dès l'annonce de son décès, le journal américain New York Times a publié un article dont voici quelques extraits : 

 

Paul Bocuse, le chef français le plus célèbre de l'après-guerre et figure emblématique du mouvement culinaire révolutionnaire connu sous le nom de nouvelle cuisine, est décédé, a annoncé samedi le ministre français de l'Intérieur. M. Bocuse était âgé de 91 ans.

 

Il a émergé comme le premier parmi un groupe de chefs brillants qui a développé une version modernisée de la cuisine française classique à la fin des années 1960 et au début des années 70, encouragés par Henri Gault et Christian Millau, les éditeurs du Guide Gault-Millau. À la suite de Fernand Point, père spirituel de la nouvelle cuisine et mentor de nombreux pionniers, M. Bocuse a façonné un style de cuisine à l'Auberge du Pont de Collonges, son restaurant trois étoiles près de Lyon, qui mettait l'accent sur les ingrédients frais , des sauces plus légères, des combinaisons de saveurs inhabituelles et une innovation incessante qui, dans son cas, reposait sur une solide maîtrise de la technique classique.


La soupe à la truffe VGE
 

Le journal explique la cuisine de Paul Bocuse... C'est assez croustillant...
 

Ses plats de signature ont non seulement satisfait le palais ; ils ont aussi séduit l'œil et piqué l'imagination. Il farcit le bar avec de la mousse de homard et l'enferme dans des écailles et des nageoires. Il a poché un poulet de Bresse truffé dans la vessie d'un cochon.

 

Son plat le plus célèbre était la soupe à la truffe VGE, un mélange capiteux de truffes et de foie gras dans un bouillon de poulet, cuit dans un bol à portion individuelle recouvert de pâte feuilletée. D'abord servie lors d'un dîner au palais de l'Élysée en 1975, la soupe porte le nom du Président français Valéry Giscard d'Estaing, qui venait de remettre à M. Bocuse la Légion d'honneur française.


"Je finirai dans le four"


Et après le récit de sa vie et de sa carrière, en guise de conclusion...
 

En dépit de son statut international, M. Bocuse est resté un chef profondément enraciné dans son sol natal. Il a aimé les plats traditionnels de Lyon. Il dormait dans la même chambre où il était né.

 

"Le moment venu, moi aussi, je finirai dans le four", a-t-il dit à L'Express en 2005, songeant aux multiples significations du titre de son mémoire. "Je veux que mes cendres soient dispersées dans la Saône, qui coule juste devant chez moi. C'est la rivière de ma vie. "

 







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