Des étoiles pour indiquer la qualité des viandes en supermarché

En décembre 2014, les grandes et moyennes surfaces n’auront plus à détailler précisément le nom du muscle de viande (tendre de tranche, jumeau etc.) sur les morceaux en libre-service. Ils pourront utiliser des termes génériques tels que « steak » ou « rôti », et les morceaux seront classés de une à trois étoiles : l’onglet à trois étoiles, le steak haché à une étoile, par exemple. Cette nouvelle série de mesures a pour objectif de rendre l’étiquetage plus simple et plus compréhensible pour le consommateur.

Les viandes de bœuf, veau et ovins seront concernées par cette nouvelle « syntaxe » qui sera accompagnée d’une recommandation du mode de cuisson précise l’interprofession du bétail et des viandes (Interbev) dans un communiqué. Olivier Andrault, de l’UFC-Que Choisir, estime dans des propos relayés par l’AFP que ce système d’étoiles « va dans le bon sens car, dans un contexte de baisse générale de la consommation de produits bruts en faveur des plats préparés, l’expertise des consommateurs pour les produits bruts n’est plus la même ». L’indication de l’origine des viandes fraîches sera toutefois toujours obligatoire en boucherie, tout comme sur les viandes emballées vendues en rayon.

Mais selon l’association de consommateurs, des progrès seront toujours à faire pour les produits préparés « où l’étiquetage se limite au type de viande utilisée » (viande de bœuf…), sans mention du morceau ni de l’origine. Touchée par le scandale des lasagnes au cheval qui a jeté la suspicion sur les pratiques de l’industrie agroalimentaire, la France fait partie des pays qui font pression sur la Commission européenne pour préciser cet étiquetage dans les plats préparés.