Hôtel-Dieu : Martin Hirsch précise son projet pour l’hôpital
Publié le Par Antoine Sauvêtre
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Dans une interview au Parisien, le directeur général des hôpitaux de Paris (AP-HP) a réaffirmé « la vocation médicale » de l’Hôtel-Dieu. Un « bilan transparent » sur les nouveaux services de l’hôpital sera réalisé à la fin de l’hiver.
Le remplacement de Mireille Faugère par Martin Hirsch à la tête des hôpitaux de Paris (AP-HP) avait suscité l’espoir des opposants à la fermeture des urgences de l’Hôtel-Dieu. Finalement, elles ont bel et bien disparu mais le nouveau directeur a rappelé que le plus vieil hôpital parisien avait encore de l’avenir en réaffirmant sa « vocation médicale ».
Pas de transfert du siège de l’AP-HP
Concernant le projet initial, Martin Hirsch a « toujours dit que pour les services dont les transferts étaient déjà bouclés, ou très avancés, l’on ne pouvait revenir en arrière », mas le transfert du siège social de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris à l’Hôtel-Dieu est abandonné. Selon le directeur de l'AP-HP, « le site doit garder une vocation médicale sans opération immobilière ».
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La transformation des urgences en consultation 24h/24, engagée depuis trois mois, fera l’objet d’un « bilan transparent » dès la fin de l’hiver. Objectif : recenser « le flux des patients et les problèmes qui ont pu se poser dans les autres hôpitaux, site par site ».
Consultations pédiatriques
L’Hôtel-Dieu pourrait également accueillir un nouveau service pour répondre aux demandes importantes dans les autres hôpitaux. Ainsi, des consultations pédiatriques pourraient voir le jour sur l’île de la Cité. « Quand l’hôpital Robert-Debré n’a pas la capacité d’étendre ses consultations pédiatriques et demande à pouvoir le faire à l’Hôtel-Dieu, cela semble intéressant », a-t-il affirmé.
Malgré l’arrêt progressif des urgences, Martin Hirsch a rappelé que la fréquentation de l’Hôtel-Dieu restait conséquente. « En moyenne 700 patients viennent chaque jour, toutes activités incluses, cela fait plus de 200 000 par an. Il y en aura au moins autant en 2014 et de plus en plus », prévoit-il. Malgré ces éclaircissements, les opposants à la fermeture des urgences restent mobilisés même si « le dialogue est rompu » avec la direction, selon la CGT.
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