Uritrottoir, ça ne passe pas

La bonne idée : permettre aux gens (aux messieurs surtout) d'uriner autrement que contre un mur. Idée concrétisée par la société Faltazi, de Nantes (Loire-Atlantique), où ont été lancés ces urittrotoirs : on a même compté les pipis. Dans la capitale, Le Parisien, dans un article intitulé "L'urinoir de l'île Saint-Louis n'est pas du goût des riverains", dénombre les premiers uritrottoirs...
 

Après le boulevard de Clichy (18e), la place Henri-Frenay à côté de la gare de Lyon (12e), le square Tino-Rossi (5e) et ses danseurs, l’île Saint-Louis (4e) a été la quatrième installation, l’une des plus visibles, à la vue des bateaux-mouches. Un petit coin vedette des réseaux sociaux. Un cinquième uritrottoir sera placé « dans les tout prochains jours », selon la Ville, rue Bossuet (10e), à deux pas d’un square et de la gare du Nord.

Dénombré... Mais pas dénoncé. Une pétition serait lancée mais surtout, les critiques fusent sur Twitter...

Mais qu’est-ce que cette très ‘élégante’ nouvelle connerie parisienne ? pic.twitter.com/CgE9UHxjYn

— Laurence Parisot (@LaurenceParisot) 5 août 2018

#uritrottoir - "Des pissotières écolos dans Paris. Je ne comprends pas ce manque de pudeur. Le système est bien, mais je n'ai pas forcement envie de voir ces messieurs sortir leur engin en pleine rue .." @cparisidf #GGRMC @Anne_Hidalgo pic.twitter.com/2SNC95tPOY

— Les Grandes Gueules (@GG_RMC) 9 août 2018

Il y a aussi des gens contents...

Uritrottoir : faire pipi dans la rue tout en faisant pousser des fleurs, c'est possible ! https://t.co/mfolm610yF

— bekas bali (@bekasbali) 10 août 2018