Martinique : Rodrigue Petitot, 1 an avec sursis

Les images de cette "visite" chez le préfet, le 11 novembre 24, avec pour objectif de rencontrer le ministre des Outre-Mer, le tribunal les a soigneusement examinées lors du deuxième jour d'audience, jeudi. Elle ont aussi été publiées sur les réseaux sociaux. Manifestement, on est dans une altercation en mode rapproché et un des fonctionnaires est presque en position de combat.

VIDÉO - Ambiance tendue entre le préfet de la #Martinique et Rodrigue Petitot du RPPRAC, à l’origine de la mobilisation contre la vie chère sur l’île. Dans cet extrait, filmé en direct lundi soir, un homme en cravate rose, à la droite du préfet, se met en position de combat… pic.twitter.com/1r97ejrLlf

— Brèves de presse (@Brevesdepresse) November 12, 2024

Le tribunal correctionnel jugeait Rodrigue Petitot pour "menaces et intimidations envers des agents publics, violation de domicile, rébellion, et incitation à la rébellion", note le quotidien local, France-Antilles. La procureure avait requis "30 mois de prison dont 15 assortis du sursis probatoire pendant 2 ans." Décision : un an de prison avec sursis... Le quotidien précise que le prévenu comparaissait en visio-conférence depuis la prison de Ducos...

Rodrigue Petitot doit également verser 500 euros d'amende. Il doit aussi réparer les dommages causes à la partie civile, verser un euro symbolique à Jean-Christophe Bouvier, préfet de la Martinique, et ainsi que 500 euros à chaque policier.  

Reste désormais à aménager la peine de 10 mois sous bracelet électronique, pour "menaces sur des personnes détentrices d'un mandat", datant du 2 décembre, précise France-Antilles. Libre, relativement, puisqu'il sera interdit de sortir de chez lui, Rodrigue Petitot est donc désormais interdit de manifestation.