Richard Millet fait l'apologie de Breivik.

C'est l'auteur qui dérange chez Gallimard en ce moment. Richard Millet, connu pour son Sentiment de la langue publié en 1994, et également membre du comité d'éditeur de Gallimard, vient de publier un texte dans un recueil intitulé Langue fantôme, qui fait l'apologie des crimes d'Anders Breivik, le norvégien condamné la semaine dernière à 21 années de prison pour avoir tué 77 personnes au nom du rejet de l'islam et de la communautarisation.

S'il affirme qu'il n'approuve pas le geste de Breivik, Richard Millet n'en crée pas moins la polémique en justifiant le geste de Breivik que l'auteur français décrit comme "une pointe avancée du désespoir européen, face à une perte généralisée d'identité nationale et de culture". 

Anders Breivik n'est pas fou, selon Richard Millet. "Il est le signe désespéré et désespérant de la sous-estimation par l'Europe des ravages du multiculturalisme. Ses actes sont au mieux une manifestation dérisoire de l'instinct de survie civilisationnel" avance-t-il pour justifier le massacre de 77 personnes. "Dans cette décadence, Breivik est sans doute ce que méritait la Norvège, et ce qui attend nos sociétés qui ne cessent de s'aveugler pour mieux se renier" estime-t-il encore. Avec ce genre d'apôtres, l'islamophobie a encore de beaux jours devant elle.....