Ces habitudes parisiennes qui choquent les New Yorkais...
Publié le Par Raphaël Didio
Flickr - Ian Muir
Certains aspects de la culture parisienne semble être difficilement adaptables par les New Yorkais d’après un article du New York Mag. Et vice versa.
Le New York Mag a publié mercredi un article mettant en connexion les Parisiens et les New Yorkais. Deux cultures bien distinctes dont les habitudes respectives ne sont pas forcément appréciées par les deux parties. Ainsi, le magazine a proposé une analyse des habitudes parisiennes susceptibles de choquer un New Yorkais. On ne sera pas forcément surpris d’entendre certaines critiques, ni certains poncifs.
Le parisien fume trop
En pole position figure bien évidemment la propension des Parisiens à se coller en permanence une cigarette au bec. On peut alors lire que « Si vous vous rendez à une soirée privée, préparez-vous à amener votre veste au pressing le lendemain », le journaliste décrivant notamment les terrasses de cafés enfumées avec des cendres atterrissant dans son café crème (en français dans le texte). Nos compagnons outre-Atlantique seraient de plus très choqués par la manière dont les parents français gèrent la chose.
Des parents visiblement irresponsables - « qui ont souvent moins de 30 ans car généreusement aidés par la politique nataliste du gouvernement » (sic) - car fumant devant leurs enfants. « Ils oublient ce que les parents américains savent, c’est-à-dire que fumer est mauvais pour leur santé mais aussi un risque de voir leurs enfants fumer dès leur adolescence. » On ne lui jettera la pierre. Mais la nicotine n’est pas le seul paramètre de dissension culturel.
Le parisien est snob
Les Parisiens seraient en effet trop bien habillés : « Les Parisiens ne se baladent pas en jogging, à moins qu’ils ne fassent du sport ». Le témoignage de Pamela Druckerman, une Américaine résidant à Paris, donne alors tout son poids à son argumentaire « Au début, je n'ai pas apprécié de devoir m'habiller chaque fois que je sortais », explique-t-elle, avant finalement de confesser l’inavouable : elle a désormais pris la mesure et est devenue snob à l’égard du citoyen qui s’habille de manière décontractée. Une convertie de plus au parisianisme…
Les New Yorkais pourraient également être incommodés à l’idée que les « Parisiens ne parlent pas aux inconnus ». « Si vous dites à quelqu’un dans le métro que l’air non climatisé sent mauvais, il va vous regarder avec un air effrayé, tourner les talons et partir », faisant témoigner d’autres Américains reconnaissant avoir eu du mal à se faire des amis dans la capitale. Mais cette fameuse distance n’a finalement pas que des mauvais côtés. Une habitant décrit l’atmosphère parisienne en ces mots : « C'est une culture raffinée, élégante. Elle transforme les Américains qui vivent ici. ils apprennent à parler plus doucement et à réagir plus lentement ».
Les New Yorkais pas si cools que ça ?
A l’inverse, les habitudes des habitants de Manhattan peuvent aussi freiner les ardeurs des Français : l’obésité, les cafés à emporter ou encore le fait de changer d’amis comme de chemises. « Les Américains sont très chaleureux et vous appellent 'honey', 'my dear' dans la seconde, mais cela prend des années avant de devenir intime avec quelqu'un. C'est très dur pour les Français. Au début, ils ont l'impression d'arriver au paradis, avant d'avoir l'impression d'être délaissés ». Ou quand l’enthousiasme démesuré nous fait l’effet d’un poignard dans le cœur.