Des fragments de la météorite de Tcheliabinsk au Muséum d'histoire naturelle
Publié le Par Gaspar S.
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Six fragments d'une énorme météorite tombée à Tcheliabinsk, en Russie, au mois de février sont visibles au Muséum d'histoire naturelle de Paris depuis ce mardi 2 juillet.
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Le 15 février dernier, une pluie de météorites s'abattait sur l'Oural. L'événement scientifique était le fruit de l'explosion – à 20 kilomètres d'altitude – d'un astéroïde d'un poids estimé à 10 000 tonnes environ.
«En pénétrant dans l'atmosphère terrestre à 20 km par seconde, le bloc de roche subit une pression énorme, s'aplatit et finit par exploser, comme une orange qu'on comprime», a expliqué à l'AFP Brigitte Zanda, spécialiste des météorites au Muséum national d'histoire naturelle (MNHN).
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Les six minuscules fragments ont été remis par la Russie et vont être analysé par le Muséum. «J'ai écrit au gouverneur de Tcheliabinsk pour lui dire que nous avons ici l'une des plus grandes collections de météorites au monde, avec plus de 4 000 échantillons», a raconté le directeur général du MNHN, Thomas Grenon.
Les fragments venus de Tcheliabinsk ont donc rejoint la vitrine de la Grande Galerie de l'Evolution. Selon Brigitte Zanda, «il y a tout un tas de phénomènes géologiques à lire» sur les impacts de tels fragments.
L'onde de choc produite par la pluie de météorites avait provoqué d'importants dégâts matériels à Tcheliabinsk et dans des localités environnantes. 1 142 personnes avaient été blessées, dont 258 enfants. Aucune blessure grave n'avait cependant été déplorée.