L'univers invisible sur le toit de la tour Montparnasse (14ème)
Publié le Par Paris Dépêches
Les astroparticules sur Paris. En 1910, le savant Théodore Wulf grimpait sur la Tour Eiffel pour tenter de percer les mystères des rayons cosmiques accusés de décharger les instruments scientifiques. Cent ans après, le CNRS organise "l'Opéra cosmique" sur la tour Montparnasse (14 ème) transformée en détecteur de rayons, jusqu'au 18 octobre.
Un laser vert sur la tour Montparnasse. Pour fêter le centenaire de la première expérience de détection d'astroparticules (en 1910, sur la Tour Eiffel), le CNRS organise "l'Opéra cosmique" jusqu'au 18 octobre. Cette fois, c'est la tour Montparnasse (14ème arr.) qui sert de détecteur de rayons cosmiques. A chaque pluie de particules astronomiques, de "gerbe atmosphérique", un laser vert géant se met en route sur le toit de la tour. Pendant quelques secondes, il la relie à l’Observatoire de Port Royal. Impressionnante percée dans la nuit parisienne. D'après le CNRS, "l'expérience est mise en place à l'occasion
de la Semaine européenne de l'astroparticule, qui se déroule en
France et dans d'autres pays jusqu'au 17 octobre,
dans le cadre de l'Année mondiale de l'Astronomie".
A noter que tous les jours, des scientifiques présentent des animations autour du
détecteur installé sur le toit de la tour. Ils expliquent "la nature des rayons cosmiques et leur
incidence sur notre vie."
Bonus : samedi 17 octobre à 18h, toujours tour Montparnasse, le prix Nobel Jim Cronin présentera sa vision
de l'histoire des rayons cosmiques, en vidéoconférence depuis Chicago. A 20h, une conférence-concert, "Le roman des rayons cosmiques" clôturera l'événement.