Les voleurs d'aliens sous les verrous

Déguisés en employés de la ville, ayant revêtu des gilets jaunes, deux hommes circulant en Mercedes décollaient les fresques "Space Invaders" appliquées dans les rues de Paris par un artiste volontairement anonyme. Ces petits personnages en carreaux de céramique, présents désormais dans plusieurs capitales, ont une réelle valeur marchande, quelques milliers d'euros.

Le petit manège a attiré l'attention des passants, des internautes qui ont pûblié la photo des voleurs et de laMairie de Parie qui a porté plainte. Les décolleurs de "street art" ont été interpellés ce mercredi 6 septembre, annonce le quotidien Le Parisien sur son site.
 

Opinion

Plusieurs paradoxes dans cette histoire

D'abord, la Mairie a porté plainte pour la fausse qualité d'agents de la ville alors que, justement, les témoins ont lancé l'alerte parce qu'ils pensaient que la ville faisait décoller les céramiques. Deuxième paradoxe : on va punir des gens pour avoir décollé des céramiques qui sont collées nuitamment sur des monuments historiques, nuitamment parce que c'est interdit. Enfin sur le fait de savoir si c'est de l'art, voilà bien l'anecdote qui légitime l'auteur, dont les oeuvres sont protégées. On pourrait même mettre des gens en prison pour les avoir abîmées.