Argentine : Jegou et Auradou remis en liberté
Publié le Par Fabrice Bluszez
Les deux rugbymen français Oscar Jegou et Hugo Auradou ont été présentés ce lundi 12 août à un juge argentin qui a décidé leur remise en liberté. Ils sont accusés de viol d'une femme dans une chambre d'hôtel à Mendoza (Argentine) le 7 juillet.
Depuis ce week-end, des messages éclairent d'un jour différent les relations entre la plaignate, âgée de 39 ans, et les deux rugbymen français Oscar Hegou et Hugo Aurado. Des messages échangés dans la journée du viol présumé entre la victime et une amie ont été publiés par le journal argentin Clarin. Ils laissaient penser à une libération provisoire possible des deux joueurs, en résidence surveillée depuis le 17 juillet. Le juge est d'accord. Mais les deux Français devront rester en Argentine jusqu'au jugement.
"Bourrins..."
Le site Rugbyrama publie ces mots de la plaignante, adressés via Whatsapp...
Evidemment, publiés à la veille d'une décision importante, ces propos ont pu faire pencher la balance du côté des deux accusés. "Bourrins mais pas violeurs", dit un commentateur sur Twitter.
La photo dans l'ascenseur
Le journal argentin Uno avait, le 9 août, publié des photos de la plaignante avec un des deux rugbymen français, identifié comme Hugo Auradou, dans l'ascenseur de l'hôtel Diplomatic, après les faits...
"Ça, c'est un viol..."
Sauf que la plaignante a des avocats qui tiennent, selon Rugbyrama, un autre discours...
Mauricio Cardello, l’avocat de la plaignante, évoquait ce mardi 6 août que ces messages vocaux étaient "une conversation intime entre deux amies encore un peu sous l’effet de l’alcool. Ce n’est pas un élément valide en comparaison avec les marques qui apparaissent sur son corps et sont très parlantes".
Natacha Romano, avocate de la plaignante, (...) au Parisien. "Il y a 23 messages vocaux au total et seulement quatre ou cinq ont été divulgués, dans le désordre en étant totalement sortis de leur contexte".
Il y a en effet d'autres messages, ainsi publiés sur Twitter...
Le jugement devrait intervenir assez rapidement, estime L'Equipe.