Le grand stade de rugby enterré: Bernard Laporte n'a pas traîné
Publié le Par Jacques-Henri Digeon
Il n'y aura pas de grand stade de rugby à Ris-Orangis, a décidé le comité directeur de la Fédération.
L’arrêt du projet de grand stade de rugby à Ris-Orangis (Essonne) était l’une des principales promesses de sa campagne. Et mercredi matin, à Marcoussis (Essonne) le nouveau comité directeur de la Fédération française de rugby (FFR) a effectivement voté contre. Le projet initié par l’équipe précédente du président Pierre Camou et porté par Serge Blanco est donc tombé à l’eau. Ce grand stade ultra-moderne dont la FFR aurait été propriétaire devait contenir 82.000 places et coûter près de 700 millions d’euros.
Selon les premières estimations, ce dédit ne devrait pas coûter plus de 450.000 euros à la Fédération., somme qu’il faudra verser au groupement Ibelys, désormais ex-constructeur de cette ex-réalisation. Dans l’Essonne, l’enterrement du projet constitue une grande désillusion même si François Durovray, président (LR) du Conseil départemental, considère que l’ « affaire n’est pas perdue » rappelant également que la FFR s’était engagée « vis-à-vis des territoires » et pas seulement des constructeurs. Quelque peu cependant résigné, il déclarait dans la foulée que si « il n’y a pas de grand stade, on trouvera un autre élément fort ».
Sans grand stade, le rugby français continuera donc à jouer au Stade de France mais également et peut-être plus souvent, comme le souhaite Bernard Laporte, dans d’autres villes de France. « Il y a plein d’autres stade en province qui veulent nous accueillir » avait d’ailleurs déclaré le candidat Bernard Laporte désormais président.