Ligue 2 : trois clubs franciliens, deux ambiances
Publié le Par Un Contributeur
Pour la première fois depuis 1983, trois clubs franciliens - le Red Star, Créteil et le Paris FC - sont en Ligue 2. Leur objectif : devenir le deuxième grand club d’Ile-de-France derrière le PSG. Mais après 27 journées de championnat, un seul club peut encore y prétendre, le Red Star.
Londres compte six clubs : Chelsea, Arsenal, Tottenham, Crystal Palace, West Ham et Watford. Athènes s’enflamme pour les rencontres entre l’Olympiakos et le Panathinaïkos. Milan voit s’affronter l’Inter et le Milan AC. Madrid s’est même embrasé pour la finale de Ligue des Champions entre le Real et l’Atletico…
Paris est donc l’une des rares capitales à ne pas vibrer pour un derby chaque année. Mais avec trois clubs franciliens en Ligue 2, une nouvelle ère est peut-être en marche. L’objectif premier pour le Red Star, le Paris FC et Créteil est le même : se maintenir en Ligue 2 mais leur parcours est très différent.
Red Star, surprenant promu
Des trois clubs franciliens, le Red Star était le plus prudent après sa montée. Il faut se stabiliser, martelaient ses dirigeants. Normal quand on a un petit budget (8 millions d’euros) et que l’on est obligé de jouer à Beauvais (77 kms de Saint-Ouen), son mythique Stade Bauer n’étant pas homologué pour la Ligue 2 au grand regret des supporters.
Le Red Star en L1 avec l'ambiance de Bauer, ce serait magique. Comment Saint-Ouen et son maire pourraient se priver d'une pub pareille? ;)
— Stéphane Colineau (@StephColineau) 22 février 2016
C’est pourtant bien l’Étoile Rouge, club cher au président de la République François Hollande, qui est en passe de devenir le deuxième grand club d’Ile-de-France. Le Red Star fera peut-être bientôt revivre à Paris de grands derbys en Ligue 1.
Vous imaginez le Red Star en Ligue 1 ? Ce serait terrible les derby contre le PSG.
— ULTIMO DIEZ ™ (@Ultimo_Diez) 19 février 2016
Les dirigeants restent prudents, le club ne compte que deux points d’avance sur le quatrième, le Havre.
Pourtant les dirigeants parisiens avaient mis toutes les chances de leur côté. Sous l’influence de son Président Pierre Ferracci, l’autre club de la capitale est en pleine expansion depuis quelques années. Avec un budget de 10 millions d’euros et la signature d’un partenariat avec le groupe Vinci, on pensait que le club pouvait prétendre au moins à une place en milieu de tableau. Autant dire que la situation actuelle est (très) loin des attentes des dirigeants.
Créteil-Lusitanos, parent pauvre
La vente de ses deux joueurs clés du milieu de terrain (Cheick Ndoye à Angers et Ibrahima Seck à Auxerre) a fait beaucoup de mal à l’US Créteil. Et les nombreuses recrues achetées n’ont pas su les remplacer. Pourtant le début de saison des « béliers » était plutôt encourageant malgré le 17e budget de Ligue 2 (7,2 millions d’euros).
Pour stopper l’hémorragie, les dirigeants ont pris la décision de remplacer en novembre dernier leur entraîneur Thierry Froger par Laurent Roussey après le refus d’un certain Raymond Domenech…
#USCL Raymond Domenech a dit non à Créteil - https://t.co/EwtO6kGEe7 pic.twitter.com/XuseYog6ic
— MaLigue2 (@maligue2) 5 décembre 2015
Force est de constater que ce n’était pas la solution même si l’US Créteil-Lusitanos n’est pas encore condamné à la descente en National.
Lucie Oleszkiewicz