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Mondial 2018: ce qu’ il faut savoir

Publié le  Par Jacques-Henri Digeon

Crédit image © FFF


Un trio de favoris, la France en trouble-fête, des stars et des étoiles, une curiosité, une inconnue et ce qu’il ne faudra pas rater. Tout savoir sur le Mondial 2018 qui commence demain jeudi.

Les favoris. Trois équipes se partagent l’étiquette de favori : l’Allemagne, tenante du titre, le Brésil et l’Espagne. L’Allemagne, parce que c’est… l’Allemagne toujours présente dans les grands rendez-vous et parce qu’elle est une véritable machine de compétition. Le Brésil parce qu’il lui faudra effacer le cauchemar de la déroute de Belo Horizonte et le 7-1 encaissé face aux Allemands. Enfin l’Espagne parce que si elle peut compter sur deux des plus grands clubs du monde (Real et Barcelone), il lui manque encore la consécration mondiale.

Les outsiders. Un peu de chauvinisme ne fait pas de mal. Donc la France sera le premier des outsiders. Parce qu’elle dispose de quelques-uns des plus talentueux attaquants du football (Griezmann, MBappé…) et que Deschamps a déjà tout gagné et qu’il lui plairait, vingt ans après le titre en tant que joueur, de l’emporter comme entraîneur. La Belgique parce qu’elle a du talent dans toutes ses lignes, qu’elle est numéro trois du classement Fifa et qu’elle n’a pas perdu depuis seize rencontres. Enfin la Colombie parce qu’elle est dans un groupe a priori "facile" (Pologne, Sénégal, Japon) et qu’elle un petit air de Brésil.

Des stars… Bien évidemment, le Brésilien de Paris, nous avons nommé Neymar, le virtuose de la Seleçao, peut-être actuellement le meilleur joueur du monde.  Mais encore, l’Argentin Lionel Messi qui, s’il ne brille pas toujours avec son pays, est capable des plus incroyables gestes. Et enfin le Portugais Cristiano Ronaldo qui, après avoir "raté" la finale de l’Euro 2016 (blessé après vingt minutes), fera tout pour s’offrir un retentissement mondial.

… et des étoiles. Encore un peu de chauvinisme pour commencer : Antoine Griezmann et Kylian MBappé capables de toutes les audaces. Ensuite, citons Edison Cavani, le buteur du PSG, l’atout numéro un de l’Uruguay, le Colombien James Rodriguez, le Polonais Robert Lewandowski, le Belge Romelu Lukaku, l’Egyptien Mohamed Salah, l’Anglais Harry Kane, tous dribbleurs, buteurs redoutés de tous les défenseurs.

La curiosité. Non contents d’inventer le clapping dans les stades et devant les écrans géants, les Islandais ont surpris lors du dernier Euro par leur combativité, leur technique, leur organisation et… leur longues touches en guise de "petits" corners qui ont perturbé les défenseurs adverses. L’effet de surprise passé, les Islandais n’en ont pas moins continué de confirmer leur cohésion en dominant leur groupe de qualification devant la Croatie, l’Ukraine et la Turquie, excusez du peu. Les Argentins de Lionel Messi, leurs premiers adversaires, sont prévenus

L’inconnue. Privée de matches de qualification en tant que pays organisateur, la Russie n’a guère convaincu lors de ses rencontres amicales de préparation avec seulement quatre succès en treize rencontres et surtout une inquiétante défaite face au Qatar. Quand on sait l’importance du résultat sportif qui sert la propagande politique, on se dit que les Russes feraient bien de réussir leur Mondial. Histoire de ne pas s’attirer les foudres de Vladimir Poutine. 

A ne pas rater. Sur les 48 matches de la phase de qualification, on en retiendra 11 matches à ne pas rater. Ceux de l’équipe de France bien sûr, dans le groupe C : France-Australie (samedi 16 juin, 12 heures) ; France-Pérou (jeudi 21 juin,17 heures) ; Danemark-France (mardi 26 juin, 16 heures).
Vendredi 15 juin, 14 heures : Egypte-Uruguay (Groupe A), l’opposition Salah-Cavani. 20 heures : Portugal-Espagne (Groupe B), le duel des frères ennemis. Samedi 16 juin, 15 heures : Argentine-Islande (Groupe D), Messi et les Latino face aux irréductibles nordiques. Dimanche 17 juin, 17 heures (Groupe F) : Allemagne-Mexique, l’entrée en jeu des champions du monde face aux imprévisibles mexicains. 20 heures : Brésil-Suisse (Groupe E), les artistes sud-américains face aux solides helvétiques. Lundi 25 juin, 16 heures : Arabie Saoudite-Egypte (Groupe A), le derby du monde arabe. Mardi 26 juin, 20 heures : Nigeria-Argentine (Groupe D) : la première place du groupe en jeu ? Jeudi 28 juin, 20 heures : Angleterre-Belgique (Groupe G), l’opposition de deux styles et la première place à la clé. 

Les Français. Gardiens : Alphonse Areola (PSG), Hugo Lloris (Tottenham), Steve Mandanda (Marseille). Défenseurs : Lucas Hernandez (Atletico Madrid), Presnel Kimpembe (PSG), Benjamin Mendy (Manchester City), Benjamin Pavard (Stuttgart), Adil Rami ( Marseille), Djibril Sidibé (Monaco), Samuel Umtiti (FC Barcelone), Raphaël Varane (Real Madrid). Milieux : Ousmane Dembélé (FC Barcelone), N’Golo Kanté (Chelsea), Blaise Matuidi (Juventus Turin), Paul Pogba (Manchester U), Steven Nzonzi (Séville), Corentin Tolisso (Bayern Munich). Attaquants : Olivier Giroud (Chelsea/ ANG), Nabil Fékir (OL), Antoine Griezmann (Atlético de Madrid), Thomas Lemar (Monaco), Kylian Mbappé (PSG), Florian Thauvin (OM).
Suppléants.  Wissam Ben Yedder (Séville), Kingsley Coman (Bayern Munich), Benoît Costil (Rennes), Mathieu Debuchy (Saint-Etienne), Lucas Digne (FC Barcelone), Alexandre Lacazette (Arsenal), Anthony Martial (Manchester U), Adrien Rabiot (PSG)*, Mamadou Sakho (Crystal Palace), Moussa Sissoko (Tottenham), Kurt Zouma (Stoke City).
Entraîneur : Didier Deschamps.
*Adrien Rabiot a décliné sa sélection