SportHebdo : la France a un ciel étoilé

    Riyals. Le Qatar en finale de « son »  Mondial,  personne n’aurait parié un riyal ! Il faut dire que l’émirat avait bien fait les choses. Avec d’abord une organisation presque sans faille mais surtout en naturalisant une bonne poignée d’aventuriers de second rôle, cubain, monténégrins, tunisien, espagnols (dont l’entraîneur Rivera, champion du monde 2013) sans oublier le Français Bertrand Roiné, Expert de 2011… Mais ce parcours et cette défaite plus qu’honorable (25-22) face à la France donneront peut-être des idées aux dirigeants qataris. Imaginez un instant que pour le Mondial de foot 2022 au Qatar, l’émir décide d’aligner encore les riyals (ou les dollars) pour s’attacher les services de très bons joueurs européens et mondiaux mais en mal de sélection nationale. Avec, en prime,  Mourinho comme entraîneur… Allez, on parie : le Qatar en finale du Mondial de foot dans sept ans !   Etoile. Trois fois championne du monde juniors, sept fois championne de France en VTT, route et cyclo-cross, championne du monde sur route en septembre en Espagne et, depuis samedi, championne du monde de cyclo-cross en République Tchèque. Assurément, Pauline Ferrand-Prevot, est en passe de devenir l’étoile du cyclisme mondial. « C’est un grand talent », dit d’ailleurs d’elle Marianne Vos, la « Merckx du cyclisme féminin », sa coéquipière dans le Team Raboliv. Alors la France tient-elle sa nouvelle Jeannie Longo ? Probablement. Mais uniquement sur le plan sportif. Parce qu’à l’entendre évoquer son illustre devancière, Pauline n’a pas envie de lui ressembler et voudra donner une autre image : « Elle ne nous a rien apporté à nous les jeunes (…), n’a jamais fait un pas vers nous (…), c’est sa gueule d’abord.» L’ancienne appréciera…    Epilogues. Vendredi dernier, l’homme d’affaires Christophe Maillol assurait encore qu’il avait 20 millions pour racheter le Havre AC et que ça allait se concrétiser en février ! De guerre lasse, Jean-Pierre Louvel, le président du club havrais, a finalement annoncé la fin du processus de reprise. Maintenant, il va lui falloir composer avec son club et les actionnaires. Pas sûr qu’il reste… Epilogue d’un feuilleton de six mois. Autre affaire, celle de Ben Arfa. Finalement, la Fédération internationale a déclaré « officiel » le match qu’il a disputé avec les jeunes de Newcastle. Son troisième maillot (après Newcastle et Hull) de la saison ne sera donc pas Niçois et il se retrouve au… chômage technique. À chacun son épilogue ! Mais au-delà des règlements, l’enfant terrible du foot français ne doit peut-être s’en prendre qu’à lui et à ses errances footballistiques.   Calme. Un coup de pied à Edimar, une gifle à Crespo et deux matches de suspension pour Ronaldo. Pas cher payé pour le triple Ballon d’Or  du Real! Une semelle et un piétinement de cheville pour Diego Costa, l’attaquant de Chelsea,  sans carton mais avec trois matches de suspension pour « comportement violent. » Un peu plus cher payé ! En attendant d’éventuelles poursuites. Quant à « notre » Zlatan, il s’est laissé aller à une grosse semelle sur le Stéphanois Hamouma. Pour l’instant, ce n’est  pas cher payé du tout puisque, méandres du règlement obligent, il faudra attendre le 19 février pour la sanction. Reste Steffon Armitrage,  le rugbyman de Toulon,  en garde à vue et peut-être en correctionnelle pour violences volontaires sur un client d’un restaurant après une victoire bien arrosée. Lui, il risque de payer cher! Eh ! Du calme, les gars…   Clair. Sept fois vainqueur du Tour de France et dépossédé de ses titres en 2012,  Lance Armstrong aime polémiquer et régler des comptes. Interviewé par la BBC,  l’Américain a ainsi déclaré que « si Riis et Vinokourov (aujourd’hui directeurs sportifs) ne témoignaient pas (comme lui, devant la Commission de réforme du cyclisme), il devrait y avoir des conséquences pour eux ». Mais  encore, l’Américain a déclaré que si on le ramenait « en 1995  quand le dopage était encore présent, je le ferais probablement encore ». En résumé, après ses aveux publics de 2013, il n’admet plus d’être le seul si lourdement puni (interdit de toute compétition) alors qu’à son époque presque tout le monde en usait (et en abusait). Et, surtout, que les deux sus-nommés, bien qu’également sanctionnés en leur temps, continuent d’exercer. Et sur ce dernier point, il est clair qu’il n’a pas tout à fait tort…