CDM 2014 : le Brésil humilié par l’Allemagne !
Publié le Par Raphaël Didio
7-1. C’est bel et bien la raclée infligée par l’Allemagne au Brésil, chez lui. Humiliés, les Brésiliens n’auront donc pas réussi à gagner leur coupe du Monde.
Il n’y a pas de mots pour décrire un tel scénario. 5-0 en à peine une demi-heure de jeu, une absence totale de réaction des Brésiliens, un score jamais vu en demi-finale d’une coupe du Monde. Qui aurait pu croire que les absences conjuguées de Neymar et du capitaine Thiago Silva aurait causé autant de souffrance à cette équipe brésilienne ? Il est clair que la rencontre s’annonçait compliquée sans ses deux meilleurs joueurs. Mais à ce point ? Le choc est grand, même pour un spectateur neutre.
D’entrée de jeu, les Allemands ont pris le jeu à leur compte. Un avantage rapidement matérialisée en but : sur un corner de Kroos, Thomas Müller se retrouve seul dans la surface et ajuste tranquillement Julio César (11e). Une première faute de marquage indigne de joueurs professionnels. Et puis, rapidement, tout vole en éclat. Erreurs à répétitions, relâchement évident des joueurs Brésiliens et des Allemands qui n’en ont que faire d’humilier leur adversaire du jour. Klose d’abord (23e) fait le break et devient le meilleur buteur de l’histoire de la coupe du Monde devant un certain… Ronaldo, le Brésilien, avec 16 buts. Puis Kroos par deux fois (24, 26e) et Khedira (29e) parachèvent dix minutes de totale folie.
Plus large défaite de l'histoire du Brésil
Que faire alors pour les Brésiliens, si ce n’est de tenter coûte que coûte de sauver la face ? Sauf que devant eux, un certain Manuel Neuer se dresse devant eux. Avec son visage de poupon et son physique de mastodonte, le dernier rempart allemand a dégoûté tous ses adversaires, multipliant les arrêts de façon souvent incroyable. Alors, bien évidemment, les Brésiliens ont rapidement cessé les frais. Les Allemands, eux, n’ont pas voulu jouer la gestion. Ils ont joué, tout simplement, et ont infligé le plus lourd revers jamais enregistré par la Seleção. Par deux fois (69e, 79e), André Schürrle catapulte le ballon au fond des filets, notamment le second, avec une volée du gauche incroyable qui tape la barre de Julio César avant de finir au fond des filets. Le Brésil sauve son honneur, et encore, dans les arrêts de jeu, par l’intermédiaire d’Oscar, qui crochète bien Boateng avant de fusiller Neuer.
Sur son terrain, en demi-finale de coupe du Monde, l’équipe du Brésil a donc déchanté et brisé les rêves de tout un pays. Dans les travées du stade de Belo Horizonte, les larmes ont coulé, que ce soit chez les hommes, les femmes et les enfants, mais aussi chez les joueurs. L'interview d'après-match de David Luiz est saisissante. Le nouveau joueur du PSG, les yeux rougis, était en larme, la voix chevrottante. Le traumatisme est grand. Nul doute que les détracteurs de la coupe du Monde s’en donneront à cœur joie pour rappeler à tous ce désastre. A peine le match terminé, les forces de police anti-émeute un peu partout dans le pays sont déjà mises à contribution...
Mais l’Allemagne, elle, est grande. Grande et majestueuse, portés par des joueurs à a mentalité exemplaire. Machine aux rouages bien huilés qui attend désormais de pied ferme désormais son futur adversaire : le voisin néerlandais, ou le grand rival du Brésil, l’Argentine de Lionel Messi. L’affiche sera belle.