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Le rugby français dans la tourmente en Argentine

Publié le  Par Jacques-Henri Digeon

Crédit image © dr


Carton rouge pour le rugby français en Argentine avec l'incarcération de deux joueurs accusés d'agression sexuelle et de viol.

Si, sur le plan sportif, le Quinze de France a bien commencé sa tournée en Amérique du Sud, aujourd'hui le rugby français est dans la tourmente. Après l'exclusion et le renvoi au pays de Melvyn Jaminet pour une vidéo et des propos à caractère raciste lors d'une soirée ''arrosée'' (ce qui n'excuse rien), deux joueurs viennent d'être emprisonnés à Buenos Aires. Oscar Jegou (La Rochelle) et Hugo Auradou (Pau) sont en effet visés par une plainte pour agresion sexuelle et viol.
 

Oscar Jegou et Hugo Auradou (photo dr).


Selon le média argentin Mendoza Post et selon la plainte de la jeune femme victime les faits se seraient déroulés au Diplomatic Hôtel de Mendoza où le Quinze de France était logé après le match de la semaine dernière contre les Pumas argentins. Bien entendu, les deux joueurs sont toujours présumés innocents.


Mais si les faits étaient avérés, ce serait une très mauvaise image pour le rugby français. « S'ils sont avérés, ils sont incroyablement graves. Il faut avoir une pensée pour la jeune femme. C'est à l'inverse de tout ce que le rugby fait, de tout ce que le rugby construit (…). Le rugby est anecdotique, tout le reste est accessoire. L'enchaînement est dramatique », a notamment déclaré, effondré, Florian Grill, le président de la FFR.

 

 

Oscar Jégou et Hugo Auradou, deux joueurs du XV de France, ont été arrêtés lundi en Argentine après une plainte pour agression sexuelle.
La victime aurait été abusée sexuellement, mais aussi étranglée et frappée.

 JT13H pic.twitter.com/q4EUB2VS6s

— Info France 2 (@infofrance2) July 9, 2024

 

 

 La police argentine a diffusé des images de l'arrestation d'Oscar Jégou et Hugo Auradou, joueurs du XV de France accusés d'une agression sexuelle extrêmement violente. S'ils ne nient pas le rapport sexuel avec la plaignante, ils assurent qu'il était consenti. #Telematin pic.twitter.com/9WK1g2cl7M

— Telematin (@telematin) July 10, 2024