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Foot-Justice/Un an avec sursis requis contre Christophe Galtier

Publié le  Par Jacques-Henri Digeon

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Accusé de discrimination et de déclarations à caractère racistes, Christophe Galtier, ex-entraîneur du PSG, s'est défendu avec force et parfois émotion.

Un an de prison avec sursis, 45.000 euros d'amende et inégibilité à une élection pendant trois ans, c'est la peine qui a été requise contre Christophe Galtier. L'ex-entraîneur du Paris Saint-Germain 2022-2023 comparaissait ce vendredi au tribunal correctionnel de Nice pour des chefs de harcèlement moral et de discrimination lorsqu'il était entraîneur de l'OCG Nice (2021-2022).

En l'absence de son principal accusateur (ce que n'a pas manqué de souligner l'entraîneur...), Julien Fournier, directeur sportif, à l'époque, du club niçois, et de joueurs de l'équipe à cette période ,Christophe Galtier n'a cessé de nier les faits de racisme. Dans des explications parfois teintées de grande émotion et même avec quelques larmes, le désormais coach du club qatari de Al-Duhaïl, a surtout expliqué qu'il avait dû parfois gérer les effectifs de son équipe en fonction du ramadan mais qu'il avait également fait appel à une diététicienne pour que justement les joueurs concernés puissent évoluer au mieux de leur forme. Un débat compliqué notamment en raison du témoignage d'un joueur qui s'est senti visé par une discrimination.

 Si l'on devait résumer cette audience, ce serait par cet échange verbal entre le procureur et l'entraîneur. « Christophe Galtier est embêté quand un joueur place la religion au dessus de tout ? » Ce à quoi a répliqué le sportif : « Non, ce n'est pas cela. Je ne suis pas embêté par la religion, je suis juste embêté par la performance qui ne peut pas être au rendez-vous. »
Il a notamment été soutenu par Jean-Pierre Rivière, le président du club azuréen qui a reconnu une mésentente entre Galtier et Fournier.

Par ailleurs, sur le fait qu'il a qualifié deux joueurs d'une équipe adverse de ''King-Kong'', Christophe Galtié a reconnu les faits mais s'est expliqué en niant toute connotation raciste expliquant qu'il s'agissait pour lui de deux défenseurs très athlétiques et puissants.

La journée s'est achevée après 22 heures. La décision sera rendue le jeudi 21 décembre à 13h30.