Rugby/MondialExpress4/ Elle n'haka se taire...
Publié le Par Jacques-Henri Digeon
Une écolo qui n'aime pas le haka, un bonus sans conséquence, une affluence record et un manque de bière... Le Mondial de rugby et ses à-côtés.
Et pour commencer, rions un peu avec cette nouvelle ''sortie'' de la très médiatique (à force, elle ne le sera plus...) Sandrine Rousseau. Après le barbecue, symbole de la virilité, après la retraite de Mbappé (« Que va t-il faire après 50 ans ? »), la voilà emmêlée dans le rugby avec un carton jaune à la clé pour s'en être pris au célèbre Haka des Néo-Zélandais. « On ne va pas se mentir sur le fait que les codes du sport sont des codes qui sont ultra adaptés aux hommes » a t-elle déclaré avant d'en remettre une couche pour regretter « des codes virilistes » qui passent sous silence les compétitions féminines dans le sport... Outre le fait qu'elle ne doit pas franchement s'intéresser au sport en général, elle n'a pas dû suivre le récent Mondial de foot féminin qui, bien qu'organisé aux antipodes et diffusé à des heures matinales a battu des records d'audience. Et puis, pour en finir, la députée écologiste aurait dû se renseigner. Sachez chère députée que le haka fait partie intégrante de la culture maori, que les rugbywomen néo-zélandaises le pratiquent également et que le rugby féminin fait de plus en plus d'adeptes. A force, Sandrine Rousseau va finir par lasser. Et comme dirait l'autre sur les réseaux sociaux : « Elle n'haka se taire ».
Aujourd’hui débute la Coupe du monde de Rugby.
Histoire de mettre un peu de testostérone avec ce Haka des All-Blacks face au XV de France. Frissons pic.twitter.com/So6t5AHFE9
Bonus ou non. Inutile d'y revenir -et tout le monde est tombé d'accord-, ce France-Uruguay a été d'une rare tristesse, brouillon et sans jeu abouti. « Une purge » a même titré L'Equipe. Alors, bien sûr, se posera la question après le France-Italie, match de clôture du groupe A, de ce bonus perdu contre l'Uruguay, d'autant que les Blacks ont cartonné (71-3) la Namibie et qu'ils pourraient bien récidiver contre les Uruguayens avec le point supplémentaire Auquel cas, si les Bleus ne les imitent pas jeudi prochain (France-Namibie, à Marseille, 21 heures), ils risquent fort de se retrouver 2e du groupe. Mais franchement, 1er ou 2e, il faudra se coltiner l'Afrique du Sud ou l'Irlande, les deux autres gros favavoris de la compétition, en quart de finale. Et avec l'avantage de jouer au Stade France. Alors bonus ou non, quelle importance...
Et encore...
La phrase. « J'ai demandé aux joueurs de gagner le match. On n'est pas là pour faire des démonstrations. » De Fabien Galthié, le sélectionneur du Quinze de France, qui reconnaît quand même la piètre sortie de son équipe mais reste réaliste : « Moi, je suis satisfait de la victoire. » Comptable à ses heures et surtout réaliste...
Le chiffre. Pour les trois premiers jours de compétition (8,9 et 10 septembre) du Mondial, 430.000 spectateurs ont été comptabilisés dans les stades pour les huit premiers matches et 270.000 dans les Village Rugby, soit 700.000 spectateurs. Et on ne compte pas les téléspectateurs. Selon World Rugby, c'est la meilleure affluence jamais enregistrée pour un Mondial pour un premier long week-end.
Le dessin. Celui de Lasserre dans L'Equipe (16 septembre) : Sous le titre, ''Le problème des hymnes est réglé'', quatre Bleus, l'air défait, devant un pupitre musical et face à Fabien Galthié, baguette de chef d'orchestre en main : « Maintenant, on va régler la cacophonie sur le terrain. »
Le couac. Et pour conclure, la ''drôle'' de fausse note de l'organisation. Il y a eu les hymnes chantés en canon et inaudibles ; il y a eu les embouteillages aux entrées du stade de Marseille... Et il y a eu, ou plutôt il n'y a pas eu assez de... bière à Marseille dimanche dernier pour le match Afrique du Sud -Ecosse 80.000 gobelets avaient été prévus mais, grosse chaleur oblige, ça n'a pas été suffisant et les futs, longs à réfrigirer, on généré de longue files d'attente à la buvette. Qui plus est avec de nombreux supporteurs écossais dont on connaît le goût pour la bière...
(Sources : L'Equipe, Le Parisien/Aujourd'hui, sites internet)