SportExpress/ Le respect d'abord...
Publié le Par Jacques-Henri Digeon
L'actualité du sport vue par les mots et les chiffres.
Esprit. « Ils ne nous ont pas respectés pendant le toss, ils ne m'ont même pas regardé dans les yeux quand ils m'ont serré la main, c'est quelque chose qu'il ne faut pas nous faire. » Et qui n'est pas dans l'esprit du rugby, aurait pu ajouter Grégory Alldritt, le capitaine rochelais. Cette tension, Ronan O'Gara, l'entraîneur (irlandais...) des "Maritimes" l'a également vécue dans le tunnel des vestiaires lorsqu'à la mi-temps il s'est fait invectiver par un jeune dirigeant du Leinster très remonté. Alors, à la violence des mots et des regards et à la fureur provocatrice et non maîtrisée de leurs adversaires, les Rochelais ont répondu par un rugby de pression, calculé, presque mathématique, sans autre fureur que celle de la volonté d'imposer sa méthode. Et à la fin, ce sont les Irlandais qui n'avaient plus que leurs yeux pour pleurer. Et humiliation en sus, dans leur antre de l'Aviva Stadium. Et oui, messieurs du Leinster, le sport, ça commence par le respect...
A l'écart. « Tous les joueurs qui sont prêts à aider l'équipe, qu'ils soient titulaires ou remplaçants sont là. Les autres sont restés à Marseille. » En réponse à une question au micro de Canal+ concernant l'absence de Dimitri Payet à Lille, Igor Tudor, l'entraîneur de l'OM, a été clair et sans autre commentaire. De là à comprendre que les jours de l'international français sont comptés du côté du Vélodrome, il n'y a qu'un pas...
Démocratie. « La pétanque, c'est comme la démocratie, on est d'accord ou pas mais on est obligé de trouver un terrain d'entente. » Il est guide-conférencier à Marseille et propose aux touristes américains de découvrir la cité phocéenne mais également la spécialité provençale (et nationale...), la pétanque. Et outre l'histoire de ce sport, ses règles et ses coutumes, Benjamin Potet les initie au "tu pointes ou tu tires" en toute sportivité. Et si les politiques s'y mettaient, à la pétanque...
… et des chiffres
2. C'est le nombre de points inscrits pendant les vingt minutes du troisième tiers-temps par les Monégasques. Contre 25 encaissés ! Soit un 27-2 encaissé par Monaco en demi-finale du Final Four face aux Grecs de l'Olympiakos. C'est ce qu'on appelle un gros, très gros couac d'autant plus inédit que les basketteurs de la Principauté menaient 41-29 à la mi-match. Et une énorme désillusion pour le basket français...
7. Le SCO Angers est relégué en Ligue 2. Mais plutôt que de ''laisser filer'', les Angevins qui ont déjà établi le record de 13 défaites consécutives en championnat veulent éviter l'autre record, celui du plus petit nombre de points (17) inscrits dans un exercice, détenu par Lens (saison1988-1989). Avec 15 unités au compteur, il leur faudra donc s'imposer à Troyes, lui aussi relégué, et contre Nantes, en lutte pour éviter la descente. Un beau challenge pour finir ''en beauté'' après une saison ''catastrophe''...
72... En milliers d'euros, l'amende dont a écopé Hugo Gaston, un peu trop habitué aux actes d'antijeu. Là, c'était à Madrid où pour éviter de perdre un nouveau point, le Français a volontairement laissé tomber une balle de sa poche sur un smash de son adversaire (Coric), espérant peut-être que l'arbitre refasse jouer le point. Et comme il est en récidive, il a plutôt intérêt à bien se tenir pour éviter le double de la sanction. Et de voir les 113.000 et quelques dollars gagnés cette année s'évaporer...
(Sources : L'Equipe, Le Parisien/Aujourd'hui, Ouest-France, Canal+, sites internet).