Soirée ''cauchemar'' au PSG
Publié le Par Jacques-Henri Digeon
Défaite au Parc face au FC Nantes et deux familles de joueurs victimes de home-jacking, le Paris Saint-Germain a vécu une soirée galère dimanche soir.
Quatre jours après avoir éliminé Barcelone de la Ligue des champions , le PSG a connu une nouvelle désillusion en Ligue 1 en concédant une nouvelle défaite (1-2) sur sa pelouse, qui plus est face à un FC Nantes moribond et en lutte pour le maintien. Mais sur le plan extra-sportif, la soirée a été dramatique avec deux home-jacking violents perpétrés chez Di Maria et Marquinhos.
Ballons perdus. Sur le terrain d'abord, les Parisiens, déjà moyens mercredi dernier face au Barça (1-1)et sauvés par l'extraordinaire prestation de leur gardien Navas, ont complètement raté leur sortie alors qu'une victoire leur aurait permis de s'installer en tête de la Ligue 1 après le match nul de Lille à Monaco (0-0).
Draxler avait pourtant ouvert la marque juste avant la pause (42e). Mais un ballon perdu par Mbappé permettait à Muani de l'intercepter et de battre Navas (59e, 1-1) avant que Moses Simon ne profite à son tout d'un ballon mal géré des Parisiens pour prendre l'avantage (71e). Décontenancés, les joueurs de Pochettino se montraient alors incapables de réagir et permettaient au FC Nantes de réaliser une très bonne opération en se sortant de la zone rouge.
Home-jacking ! Les faits divers parallèles à ce match ont-ils joué dans la mauvaise prestation du PSG ? On ne le sait pas encore. Toujours est-il qu'à l'heure de jeu, Angel Di Maria a été sorti et raccompagné au vestiaire par Leonardo apprenant alors que sa famille avait été victime d'un violent home-jacking à son domicile de Neuilly-sur-Seine. Dans le même temps, on apprenait que les parents de Marquinhos avaient été également victimes d'un cambriolage avec séquestration, également dans les Hauts-de-Seine. Hors-terrain, ce n'est pas la première fois que de tels événements arrivent aux joueurs du PSG, souligne FranceInfo. Quant au plan sportif, cette nouvelle défaite s'avère incompréhensible. Les Nantais, eux, ne s'en plaindront pas...