Sport Hebdo : vertige d'été
Publié le Par Jacques-Henri Digeon
Le Tour est fini et l’actu est au ralenti. Excepté pour le PSG prêt à aligner des chiffres vertigineux pour attirer un des cinq meilleurs joueurs du monde. Le club de Bastia se bat pour sa survie, les nageurs français la jouent modeste et Lavillenie piétine…Petite chronique estivale.
Vertige. Viendra, viendra pas ? Un jour, c’est tout bon, le lendemain, il se sent bien à Barcelone. 222 millions pour lever la clause qui retient Neymar en Catalogne jusqu’en 2021 plus 100 à la signature. Et avec ça, un salaire de 30 millions annuels, net bien sûr ! 352 millions d’euros (sans les diverses primes…), ça donne le vertige. Vous imaginez que ça cogite sec au PSG pour trouver le bon montage financier et pour éviter que les contrôleurs du fair-play financier se penchent un peu trop sur les finances du club. Mais au-delà de ces chiffres exorbitants qui prouvent une fois encore que le foot n’a pas de limite, on se demande ce que va faire le Paris SG avec pas moins de dix attaquants. Ben, vendre, bien sûr ! Bon, tout ça, c’est bien beau mais si le Brésilien devient parisien, le PSG n’aura plus aucun droit à l’erreur au risque de voir l’émir du Qatar taper du poing sur la table.
Urgence. Après Luzenac, Arles-Avignon et Evian-Thonon, c’est au tour du Sporting de Bastia de vouloir sauver sa peau. Relégué sportivement de L1 en L2 puis en National par le gendarme financier du foot en raison de ses 20 millions d’euros de dettes ( !), le club corse joue sa survie ces jours-ci. Un collectif de repreneurs emmené par le PDG d’Oscaro est prêt à s’investir mais seulement si le club est réintégré en L2. Si la Fédération n’entend pas son cet appel, le club disparaîtra affirme Frédéric Antonetti, ex-entraîneur charismatique de l’équipe de Furiani. En attendant, à trois jours du début du championnat de L2, Clermont ne sait toujours pas s’il devra se déplacer en Corse pour affronter Bastia.
Vite dit. Jus : Renaud Lavillenie n’est toujours pas au mieux. A Monaco, il s’est classé 5e et n’a pas plus aller plus haut que 5,72. « Plus de jus, plus de jambes à 5,82 » a-t-il expliqué ; et les Mondiaux c’est bientôt… Coulés : aux Mondiaux de natation à Budapest, la délégation française fait dans la discrétion avec seulement neuf nageurs ; il y a sept ans, dans cette même ville, les Français avaient tout raflé avec huit médailles d’or, sept d’argent et six de bronze… En revanche en eaux libres, les nageurs s’éclatent avec six médailles (dont un or) en six courses… Pas drôle : « J’ai envie de m’amuser et le rugby le permet quand on a de l’argent…» avait déclaré Hans-Peter Wild le nouveau patron du Stade Français ; aujourd’hui, il doit moins rigoler avec deux de ses rugbymen mise en garde à vue pour violence volontaire et agression sexuelle…