SportHebdo : du rififi sur la rade
Publié le Par Jacques-Henri Digeon
Intersaison mouvementée au RC Toulon, golfeurs plus intéressés par les dollars que par l’or olympique et Cantona toujours aussi… Cantona. L’actualité sportive vue au-delà du simple résultat.
Rififi. Du rififi sur la rade. Un film d’Audiard ? Non, juste un nouvel épisode de la série toulonnaise mise en scène par Mourad Boudjelal. Charité bien ordonnée… le bouilllant président se donne le premier rôle. Autre acteur vedette, Diego Dominguez en répétition auprès de Bernard Laporte pour le remplacer au poste de manager du RC Toulon. Mais l’Argentin n’est pas d’accord avec le casting de Marc Dal Maso que Boudjelal a contacté pour entraîner les avants à la place de Jacques Delmas. Du coup, les deux premiers rôles sont en conflit et comme Boudjelal est aussi le producteur, l’ex- demi d’ouverture sud américain ne peut (ou ne veut) plus poursuivre le tournage. Quoi qu’il en soit, le RC Toulon n’aura pas préparer pas au mieux le montage de sa saison 9 en Top 14 …
Cut. Pour son grand retour aux Jeux, le golf ne fera pas recette : les stars des greens ont renoncé au voyage brésilien. Ainsi le Français Victor Dubuisson, hors de forme, préfère laisser sa place ! Mais pour les quatre premiers mondiaux (Jason Day, Dustin Johnson, Jordan Spieth et Rory McIlroy), les justifications valent leur pesant d’or… ou de dollars. Pour les uns, c’est la peur du moustique et du virus Zika, pour un autre, c’est qu’il préfère gagner le blazer vert du Masters d’Augusta ! Mais celui là (McIlroy) trouve surtout incongru de courir après un titre olympique alors qu’il gagne des millions et que la majorité des sportifs se prépare depuis quatre ans au prix de lourds sacrifices humains et financiers pour conquérir une médaille! C’est sûr, la breloque olympique, même en or, ne pèse pas lourd à côté de ses 28 millions de dollars de gains... C’est ce qu’on appelle ne pas passer le cut !
Royal.Canto « Je suis arrivé comme un roi, je pars comme une légende ». Personne n’a oublié cette phrase d’adieu au PSG dde Zlatan Ibrahimovic. Désormais joueur de Manchester United, il a trouvé à qui parler avec… Eric Cantona. Dans une vidéo, Canto, qui n’en rate pas une, félicite d’abord le Suédois de son choix d’entrer dans le «’’Théâtre des Rêves’’ » son ancien royaume et lui prédit de se faire aimer des supporters. Mais il lui fait surtout comprendre qu’il reste, lui Cantona, ‘’The’’ légende du club mancunien. Installé majestueusement dans un fauteuil, chemise grande ouverte une canne en guise de sceptre, il déclame théâtralement: « Il ne peut y avoir qu’un roi à Manchester ! Tu ne peux être que le prince. Le roi n’est plus ! Longue vie au prince. » Enfin dans un élan grandiloquent, il a offert à Zlatan l’honneur de porter son légendaire numéro 7. Royal Canto, n’est-il pas…
Paris quoi ? Le Paris SG va donc quitter son mythique Camp des Loges où il était basé depuis sa naissance. Outre le fait que son camp d’entraînement était basé à Saint-Germain, les plus jeunes ne doivent pas savoir pourquoi on a collé le nom de cette ville à celui de Paris. Tout simplement parce qu’en 1970 le Paris FC s’est rapproché du Stade Saint-Germanois, dans le but de créer une équipe professionnelle à Paris qui n’en n’avait plus. Ce succint cours d’histoire terminé, reste une question : le club parisien gardera t-il son appellation avec Saint-Germain ? Al-Khelaïfi l’assure. Il faut souhaiter que les Saint-Germanois soient d’accord parce que franchement le Paris Pisciaçais Football club, ça ne le ferait pas …
Ils ont dit. « J’ai toujours su que l’on n’était pas les meilleurs mais que l’on s’en approchait », de Noël Le Graët, le président dela 3F en conférence de presse de clôture de l’Euro. « On ne doit jamais se contenter de ce qu’on a quand on n’est pas au plus haut », d’Andy Murray, 2e mondial et ambitieux d’être un jour numéro un. « Que je joue ou pas, ce n’est pas l’important. On ne joue pas pour soi, on est là pour l’équipe », de Lucas Pouille, nouveau venu en Coupe Davis. « Je ne serai pas là à la reprise. Je pense qui si on arrête, on arrête vraiment. Et moi, je veux vraiment m’arrêter », du président Vincent Labrune, à l’assemblée générale de l’OM pour annoncer son départ.