PSG, Droit au but : Des débuts compliqués pour Emery
Publié le Par Lucie Oleszkiewicz
Le moins que l’on puisse dire c’est que le début de saison du PSG est laborieux. Inquiétant, à quelques jours de son premier match de Ligue des Champions face à Arsenal.
Drôle de façon de fêter son millième match au Parc des Princes … Pire que le match nul face à Saint-Etienne (1-1, but de Lucas pour le PSG et de Beric pour l’ASSE), la qualité de jeu des parisiens déçoit.
Avec ses 22 millions d’euros de prime de licenciement en poche, Laurent Blanc doit bien rire devant le début de saison de son ancien club. Et oui, son successeur, Unaï Emery, réalise un moins bon départ que lui, avec seulement 7 points en 4 journées (deux victoires, un nul et une défaite). Il faut remonter à 2012 et l’ère Ancelotti pour trouver pire début (6 points sur 12 mais sans défaite).
Rendez nous Laurent Blanc et Zlatan !!!!! #PSGASSE
— Julien Tellouck (@JulienTellouck) 9 septembre 2016
Sur le terrain ce n’est pas mieux. Il est étonnant de voir la difficulté du PSG à se créer la moindre occasion alors qu’il surclassait la Ligue 1 la saison dernière. Vendredi soir, les Parisiens n'en ont créé qu’une seule dans le jeu. Complètement inoffensif, le club de la capitale ne doit son salut qu’à un pénalty imaginaire accordé par l’arbitre et transformé par Lucas.
Paris paye son mercato
En plus des difficultés de jeu, le match contre Saint-Etienne a montré les limites de l’effectif parisien, le fait à un mercato très décevant. Avec des internationaux revenus tard (Di Maria, Cavani et Marquinhos) et de nombreux joueurs forfaits (Maxwell, Pastore, Thiago Silva et Aurier), Unaï Emery a du bricoler pour composer son onze de départ.
Avec un Jesé fantomatique et un Ben Arfa décevant depuis le début de la saison, les recrues peinent à justifier leur prix.
Sortie de Jesé. Le PSG joue donc enfin à 11. #PSGASSE
— Troisième Poteau (@TroisiemePoteau) 9 septembre 2016En défense, ce n’est pas mieux. Pour sa première titularisation, Thomas Meunier a connu un match plus que compliqué. Coupable de plusieurs pertes de balle, le Belge est fautif sur l’égalisation stéphanoise dans les arrêts de jeu. Et quand on voit les blessures en cascade, on peut s’interroger sur la vente de David Luiz dans les derniers heures du mercato…