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Les titres-restaurant numériques arrivent aujourd'hui

Publié le  Par Roxane Bayle

Crédit image © Julie70 - Flickr


Les titres-restaurant numériques entrent en vigueur dès aujourd'hui : ils permettront aux 3,5 millions de salariés qui les utilisent en France de payer leur repas au moyen d’une carte à puce rechargeable.

Les titres-restaurant numériques arrivent aujourd'hui

Les titres-restaurant numérique entrent en vigueur dès aujourd'hui : ils permettront aux 3,5 millions de salariés qui les utilisent en France de payer leur repas au moyen d’une carte à puce rechargeable.

Cette mesure était attendue de pied ferme par les professionnels de la restauration et par les entreprises : les titres-restaurant sont numérisés. Concrètement, au lieu d'utiliser le traditionnel chéquier, le salarié pourra payer son repas grâce à une carte à puce, rechargeable, qui pourra être utilisée dans les mêmes terminaux de paiement que les cartes bancaires. Néanmoins, une cohabitation pourrait subsister, les entreprises devront laisser le choix au salarié entre la version papier et la version numérique des titres-restaurant.

Les salariés pourront également payer avec le smartphone chez les commerçants équipés.

Pour un meilleur respect des règles

La version numérique se soumet aux mêmes règles que la version papier. Ces dernières devraient être désormais respectées : plus particulièrement la limitation à une dépense quotidienne de 19 euros (soit deux chèques papier) sauf les dimanches et jours fériés (sauf restrictions particulières). Il y aura, sur ces cartes à puce, une "fonctionnalité de blocage automatique du paiement" selon le décret datant du mois de mars 2014, et qui donne le feu vert à la dématérialisation de ces titres-restaurant. Il sera également impossible de donner des chèques restaurant à une tierce personne, ce qui ennuie de nombreux utilisateurs.


A lire : Les titres restaurants bientôt remplacés par des cartes

 


Trois organisations professionnelles de restaurateurs, SNARR, SNRPO et SNRTC ont dénoncé l'application de nouveaux taux de commissions sur ce nouveau moyen de paiement : des taux jugés "inacceptables" qui avoisinent, pour l'un des émetteurs, les 4%, alors que ceux appliqués aux titres en papier sont de 0,5%.