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Paris : des logements sociaux à énergie positive dans le XXe

Publié le  Par Raphaël Didio

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Huit logements sociaux viennent d’être inaugurés dans le 20e arrondissement de Paris avec une particularité : ils sont axés sur le plan énergétique avec panneaux photovoltaïques, capteurs solaires, triple vitrage ou encore chaudière à condensation.

Au 12 Rue de l’Ermitage, dans le XXe arrondissement de Paris, à deux pas de la rue de Ménilmontant et du quartier de Belleville, viennent de voir le jour huit logements sociaux et un local commercial à énergie positive qui s’étalent sur 480m². Ce projet, qui a vu le jour grâce au Plan Climat de Paris, a été réalisé par l’architecte Raphaël Gabrion. Afin de produire plus d’énergie qu’il n’en consomme, ce petit immeuble entièrement revêtu de bois a été doté de 67m²r de panneaux photovoltaïques et de 12m² de capteurs solaires.


On y trouve ainsi des menuiseries à triple vitrage thermique, un éclairage naturel des parties communes, une chaudière collective à condensation fonctionnant au gaz et l’installation d’un flux hydro-réglable dans le but d’augmenter ou diminuer le débit d’eau à la sortie des robinets. Et si le logement fait partie des plus performants du parc immobilier national, le loyer de ces logements, gérés par le SIEMP, 4e bailleur social parisien, n’excèdera pas 13,71 € / m².


Produire plus d'énergie qu'on en consomme


Ce BEPOS (bâtiment à énergie positive) produira donc plus d’énergie (électricité, chaleur) qu’il n’en consomme pour son fonctionnement. Cette différence de consommation est normalement considérée sur une période lissée d’un an. Si la période est plus courte, on parlera alors de bâtiment autonome. Généralement, il s’agit d’un bâtiment passif très performant et fortement équipé en moyens de production d’énergie par rapport à ses besoins en énergie. Ainsi, les toits, murs voire les fenêtres ou autres (verrières de véranda ou balcons, murs d’enceinte, toiture de garage ou appentis, fondations, etc.) peuvent être ainsi mis à profit afin d’accumuler et de restituer de la chaleur ou de produire de l’électricité.


L’excédent en énergie « positif » est permis par des principes constructifs et bioclimatiques mais aussi par le comportement des usagers, de la part de leur gestion efficiente des usages, des consommations de l’électroménager et de l’informatique ou encore de la mobilité. La quantité d’énergie produite sur le toit, murs, ombrières doit quant à elle au moins compenser la somme des consommations énergétiques moyennes annuelles sur le toit. Bref, une bel outil technologique en somme qui devrait tendre à se démocratiser sous peu dans notre chère capitale.