Pollution : circulation alternée ce vendredi ?

Ce jeudi matin, Bruno Julliard, le premier adjoint PS d’Anne Hidalgo, la maire de Paris, a annoncé que l’Hôtel de Ville va réclamer à l’Etat de mettre en place la circulation alternée ce vendredi. Une mesure particulièrement restrictive qui peut être déclenchée suite à un pic de pollution aux particules fines, une fois que le seuil de l’information (50 µg/m3) est dépassé durant trois jours consécutifs. Pour l’instant, la circulation alternée n’a été décrétée qu’à deux reprises : en mars suite à un gros épisode de pollution aux particules (PM 10) ainsi qu’en 1997.

Une mesure qui entraîne la gratuité des transports publics et empêche un très grand nombre de véhicules motorisés de circuler dans Paris et ses communes proches. Les jours pairs, les voitures et les motos dont la plaque d’immatriculation se termine par un chiffre pair ont le droit de circuler et inversement. Toutefois, il subsiste de nombreuses exceptions : les voitures propres (électriques, hybrides ou fonctionnant au gaz), celles transportant au moins trois personnes, les véhicules de certaines professions (médecins, journalistes, représentants de commerce, taxis…) et les véhicules étrangers.

Si vous comptez outrepasser cette mesure, sachez que vous risquez une contravention pouvant aller jusqu’à 75 euros. En mars dernier, la circulation alternée avait conduit à une baisse de 15 % des émissions de particules fines liées au trafic routier. Reste à savoir désormais si l’Etat accepte la demande de la Ville de Paris.