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Les socialistes espagnols se choisissent un nouveau chef

Publié le  Par Jennifer Declémy

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Après la défaite prévue de Zapatero en novembre dernier, le parti socialiste espagnol s'est trouvé un nouveau chef ce week-end.

C'est le 38e congrès fédéral du PSOE qui s'est déroulé à Séville vendredi dernier pour passer le flambeau du secrétaire général du parti. Durant cette rencontre, l'ancien premier ministre a eu l'occasion de défendre son bilan, malgré la défaite, la plus grave de l'histoire de ce parti. Exercice réussi cependant, avec 91% de militants qui ont approuvé son discours et son bilan.

Si Zapatero a su faire son auto-critique, ce fut de manière assez modeste, rappelant simplement que le contexte ne l'aida certainement pas à gérer le pays, "si les Etats-Unis n'avaient pas souffert de la crise des subprimes, la crise espagnole aurait-elle été aussi grave ? Je crois que non. Si la Grèce n'avait pas été sur le point d'entrer en cessation de paiement, aurions-nous du prendre les mesures de rigueur en avril 2010, je crois que non".

Dans le domaine des réformes dont il est fier, Zapatero a rappelé sa loi sur l'avortement, l'autorisation du mariage homosexuel, la loi de lutte contre les violences faites aux femmes, le renoncement au terrorisme des séparatistes basques de l'ETA et la création d'un ministère à l'égalité des sexes.

Mais outre cette reconnaissance pour celui qui a dirigé le pays pendant 7ans, les socialistes espagnols ont également choisi son successeur, Alfredo Perez Rubalcaba, qui fut notamment l'ancien vice-président du dernier gouvernement socialiste. Il était opposé à Carme Chacon, ancienne ministre de la défense. Dans son discours d'avant-vote, qui a, de l'avis des observateurs, fait basculer la balance en sa faveur, il aura déclaré "ils ne me feront pas plier, je serai un leader socialiste fort, ils ne me feront pas faire un seul pas en arrière".