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La police grecque accusée de torture.

Publié le  Par Jennifer Declémy

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Des militants antifascistes témoignent de mauvais traitements confinant à la torture de la part des policiers en Grèce.

Jour après jour cela devient presque une évidence : le parti néo-nazi grec, Aube Dorée, gangrène petit à petit la police, et des témoignages parus hier dans la presse anglaise illustrent le phénomène. Ainsi, des militants partis protester contre le parti néo-nazi disent avoir été victimes de tortures de la part d'officiers de police. Le journal anglais expliquer avoir constaté de visu les sequelles physiques issues de ces tortures.

 

Les manifestants torturés racontent avoir été interpellés par la police en pleine protestation, puis avoir été frappés et giflés, "utilisés comme cendriers" ou encore brûlés avec des briquets. La police leur aurait également interdit de boire pendant près de 19heures, de dormir pendant la durée de leur détention, ou de pouvoir contacter leur avocat. Les policiers les auraient aussi filmés durant des moments très humiliants.

 

"Nous devions tous passer devant un officier qui nous a fait nous déshabiller dans le corridor, nous pencher en avant et ouvrir notre fondement devant toutes les personnes présentes. Il faisait de nous ce qu'il voulait : nous gifler, nous frapper, nous dire de ne pas le regarder, de ne pas croiser nos jambes (...) Il nous a gardés là pendant près de deux heures" raconte un témoignage. Cependant la police grecque nie ces faits.