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Emploi : la SNCF prévoit un plan de départs volontaires selon un syndicat

Publié le  Par Antoine Sauvêtre

Crédit image © - flickr


Selon l’Unsa-Cheminots, la direction de la SNCF va annoncer un plan de départs volontaires pour les cheminots les plus âgés, lors du comité central d’entreprise prévue ce mardi. Pour le moment, la SNCF dément.

Coup dur pour l’un des premiers employeurs de France. Selon le site d’information Challenges, la SNCF, qui emploie 165 000 cheminots, serait sur le point de présenter un plan de départs volontaires de plusieurs milliers de salariés en comité central d’entreprise (CCE). Ceux nés en 1959, 1960 et 1961 seraient concernés. Ils pourront quitter l’entreprise, sous conditions, deux à trois ans avant l’âge normal de départ à la retraite avec une prime équivalente à 12 mois.

Démenti de la SNCF

Pour l’heure, ce plan reste une hypothèse car la SNCF a démenti « catégoriquement l’existence d’un quelconque plan de départs volontaires » auprès de l’AFP. « Le CCE du 13 mai examinera entre autres une mise à jour du référentiel RH 0281 qui définit, depuis 1954, les conditions d’indemnisation de tout agent qui choisit volontairement de quitter l’entreprise », a simplement indiqué la SNCF. Or « c’est exactement le même référentiel qui a été utilisé lors des précédents plans de départs volontaires », s’étonnait l’Unsa-Cheminots même si « le document détaillant les conditions […] demeure confidentiel jusqu’au CCE de demain ».

Un an d’austérité

En 2013, les comptes de la SNCF ont basculé avec une perte nette de 180 millions d’euros sur l’année contre un bénéfice de 376 millions d’euros l’année précédente, en raison d’une dégradation des activités des TGV. Si son chiffre d’affaires a progressé de 0,5% pour s’établir à 32,2 milliards d’euros en 2013, cela s’explique notamment grâce aux activités d’infrastructures liées aux travaux de rénovation des lignes. Mais depuis maintenant un an, le président de l’entreprise publique Guillaume Pépy, a engagé une politique d’austérité pour récupérer les marges de manœuvres financières perdues sur le TGV.