Accueil |  Qui sommes-nous |  Contact


Les restaurateurs constatent une chute de leur activité en juillet

Publié le  Par Gaspar S.

Crédit image © Food & Spirits Magazine - flickr


Le Syndicat national de la restauration thématique et commerciale (SNRTC) estime que le secteur a connu une «chute historique» d'activité en juillet.

Les sociétés du SNRTC, qui représentent les principales entreprises de restauration commerciale et traiteurs, ont enregistré en juillet une baisse de fréquentation de 13,2 % en moyenne par rapport à la même période de 2012. Ces chiffres concernant le premier mois des grandes vacances font suite à un premier semestre particulièrement délicat.

 

Le mois de juillet est, selon le SNRTC, «habituellement un bon mois en termes de chiffre d'affaires» mais cette année la tendance à la baisse des fréquentations s'est accentuée pendant le mois de juillet après une baisse de 5 % pour les six premiers mois de l'année. Le syndicat de restaurateurs évoque même un «record». «Si rien n'est fait dans le contexte actuel (...), la perspective d'une TVA au taux de 10 % au 1er janvier (...) ne fera que nous affaiblir davantage», se désespère Laurent Caraux, président d'honneur du syndicat.

 

Sur le même sujet : Hôtellerie, Restauration : les commentaires sur internet désormais encadrés.

 

Pour le président en exercice du Syndicat national de la restauration thématique et commerciale, Michel Morin, cité par l'AFP, les conséquences de cette nouvelle hausse de taxes «pourraient être plus désastreuses que prévu et entraîner des suppressions d'emplois dans notre secteur (…). Dans un contexte de diminution du pouvoir d'achat, la répercussion sur les prix est difficile, voire impossible, les consommateurs régulant par eux-mêmes toute tentative de hausse», explique Michel Morin, pour qui les «entreprises de restauration vont tout droit vers l'asphyxie».

 

Selon le SNRT, le deuxième semestre s'annonce lui-même «désastreux». En conséquence, l'organisation alerte «solennellement les pouvoirs publics sur les conséquences sociales [des nouvelles hausses de taxes,ndlr] en termes d'emplois et de pouvoir d'achat pour les milliers de salariés du deuxième secteur d'activité de France».