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Stéphane Richard, mis en examen, restera à la tête d'Orange

Publié le  Par Gaspar S.

Crédit image © Orange France - flickr


Le patron de l'opérateur, mis en examen dans l’affaire Tapie en tant que directeur de cabinet de Christine Lagarde, va vraisemblablement être soutenu par le conseil d'administration qui se réunit ce 17 juin.

François Hollande l'a dit : l'Etat a donné comme consigne à ses trois représentant au conseil d'administration d'Orange de soutenir Stéphane Richard. François Hollande a ainsi indiqué : «Tant que Stéphane Richard peut être dirigeant de cette entreprise sans qu’il y ait de conséquence de la procédure judiciaire, il restera. Si la procédure judiciaire venait à être d’une nature telle qu’il ne puisse pas être dirigeant de l’entreprise, à ce moment-là une autre décision serait prise.»

 

Pour mémoire : Affaire Tapie : le gouvernement réfléchit à l'avenir de Stéphane Richard, patron d'Orange.

 

Après sa mise en examen, le 12 juin dernier, la question du maintien de Stéphane Richard s'était clairement posée. Sur RTL, Fleur Pellerin, ministre de l'Economie numérique, avait jeté la balle dans le camp des dirigeants de l'entreprise : «La réponse devrait être apportée par le conseil d’administration qui se réunira dans les jours prochains. Ce sera en début de semaine prochaine.» Jean-Marc Ayrault avait même expliqué que toutes «les conséquences» de la mise en examen devaient être tirées.

 

Stéphane Richard, directeur de cabinet de Christine Lagarde au moment de l'arbitrage très favorable à Bernard Tapie dans l'affaire du Crédit Lyonnais, avait été mis en examen pour «escroquerie en bande organisée». Mais l'Etat ne souhaite pas déstabiliser Orange qui compte 170 000 salariés et qui sort d'une vague de suicides après des restructurations importantes.

 

Les syndicats – hormis Sud – sont plutôt favorables au maintien de Stéphane Richard. Le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, avait rappelé que les salariés estimaient que le PDG avait «fait le travail». Laurent Berger, de la CFDT, avait lui aussi assuré que Orange avait besoin de «continuité».