Loi travail : la rentrée des opposants
Publié le Par Fabrice Bluszez
Nouvelle manifestation et probables mouvements de grève : l'opposition à la loi travail ou loi El Khomri reprend ce jeudi 15 septembre. Des perturbations sont possibles dans les transports parisiens.
Depuis mars,ce sera la 14e fois, note Le Figaro. Une manifestation démarrera ce jeudi 15 septembre à 14 heures de la place de la Bastille, en direction de la place de la République, à Paris. Objectif : obtenir le retrait de la loi Travail, votée par un recours à l'article 49.3 et adoptée donc, en l'absence de majorité à l'Assemblée nationale.
Les principaux syndicats sont toujours là : CGT, Force ouvrière, FSU, Solidaires, Unef, UNL et FIDL (lycéens). Leurs leaders devraient être en tête du cortège. Sous la pluie si la météo reste défavorable. La question de la sécurité de la manifestation, qui avait amené à réduite celles d'avant l'été à un aller-retour autour du bassin de l'Arsenal, ne semble pas avoir amené le gouvernement à imposer des modifications du parcours.
Peu de perturbationsReste à connaître l'importance de ce mouvement. D'autres manifestations auront lieu dans plusieurs grandes villes. L'Humanité en donne une carte (ici). Pour les transports parisiens, on s'atttend à de faibles perturbations : la RATP va juste fermer les stations sur le parcours et la SNCF n'annonce aucune modification de trafic.
Voici la liste des revendications portées par les manifestants, selon L'Humanité :
La mise en place généralisée des 32 heures sans perte de salaire, seul moyen de résorber le chômage de masse qui affecte 5,7 millions de nos concitoyens ; La retraite à 60 ans avec la possibilité d’un départ anticipé à taux plein pour les salariés dans le cadre du compte pénibilité Le droit effectif à la déconnexion et l’encadrement du forfait-jour pour les cadres avec l’augmentation des jours de RTT pour ces salariés L’augmentation du Smic à 1 800 € brut pour accroitre la consommation, doper la croissance et financer la protection sociale La reconnaissance, dans les grilles de salaires et les classifications, des qualifications et des modes d’équivalence Un taux de remplacement au minimum de 75 %, et en aucun cas inférieur au Smic pour une carrière complète de travail La revalorisation des minimas sociaux.