Val d'Oise : des mesures prises pour aider les femmes battues

Après la mort de Naïma, étranglée par son mari au mois de janvier dernier, Jérome Chartier, maire de la ville, a formulé des propositions su ce sujet difficile, notamment pour étendre la protection des femmes concernées "après la séparation avec le conjoint violent" et "introduire la notion de l'interdiction du domicile à ce dernier".

"Pour combattre cette réalité insupportable, ce que je propose peut être mis en oeuvre de manière simple, par décret préfectoral ou circulaire du Premier Ministre, et rendre plus rapides les réponses à ces situations dramatiques", explique le député-maire, qui propose entre autres trois pistes d'actions :

- Une meilleure information des acteurs locaux, avec "une information annuelle systématique spécifique et la plus précise possible sur les recours et les moyens en vigueur pour protéger les femmes qui subissent les violences conjugales". Serait également possible "un renforcement du maillage des associations locales et des travailleurs sociaux".

- Des réseaux de logement d'urgence : il s'agirait de faire en sorte que les collectivités puissent mettre à disposition des logements au préfet qui pourrait alors les attribuer temporairement aux femmes voulant échapper à des violents maris.

- Un volet éducatif avec une insistance sur le respect des femmes : l'idée est ici de mettre en place, à l'école primaire, des "modules éducatifs expliquant la place des femmes dans la société française".