La grève a profité aux deux-roues
Publié le Par Fabrice Bluszez
La longue grève dans les transports en commun a poussé les Franciliens à tenter d'autres modes de déplacement.
Depuis le 5 décembre, début de la grève à la RATP et à la SNCF, les taxis ont été les premiers bénéficiaires de l'absence de métros et de trains.
Le covoiturage est apparu comme une autre solution, dans les entreprises d'abord et grâce aux plateformes de mise en relation (un chiffre multiplié par 4, Karos a gagné 100.000 abonnés).
La location de voitures a aussi profité de la grève.
Flixbus a transporté deux fois plus de passagers : 1 million en décembre.
La trottinette sort de la mode pour devenir un mode de transport normal. Lime a enregistré 8.000 nouveaux clients au début et a atteint 120.000 utilisations par jour les jours de manifestation, selon France Info.
Côté scooters, Cityscoot a plus que doublé son chiffre par rapport à 2018 : +150%.
Le Vélib s'est enfin installé dans la ville. Près de 3,6 millions de courses en décembre et donc des vélos mis à l'épreuve, comme en témoigne cette vidéo du Parisien.
D'autres ont choisi d'acheter un vélo : + 50% de ventes dans le réseau de boutiques Cyclable, selon BFMTV. Les vélos pliables et les vélos à assistance électrique ont la cote. Selon Les Echos, le nombre de cyclistes serait passé de 75.000 avant la grève à 117.00 après. Il y aurait eu jusqu'à 190.000 vélos dans Paris, chaque jour travaillé...