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80 km/h: pourquoi l'Île-de-France ne se révolte pas

Publié le  Par Fabrice Bluszez

Crédit image © France3


Le passage à 80km/h sur les routes secondaires ne révolte pas les Franciliens. Parce qu'ils sont peu concernés, révèle Le Parisien.

Les 80km/h, cela correspond à 22 mètres/seconde (au lieu de 25 m/seconde à 90 km/h) et ce sera le 1er juillet. Le décret est paru ce dimanche 17 juin au Journal officiel. La seule manifestation parisienne aura lieu le 30 juin à 14 heures au départ du château de Vincennes (Val-de-Marne), à l'initiative de la FFMC (Fédération française des motards en colère) et d'autres associations d'usagers de la route, y compris d'automobilistes.
 

Surtout en province
 

Pourtant, en province, la colère gronde, avec, pour les seuls motards, des manifestations depuis l'annonce de la mesure, le 9 janvier (ce dimanche 17 à Pontarlier, le 30 juin à Brest...). On en trouvera la liste sur le site de la FFMC. On avait vu se lancer des "groupes Colère", protestant contre les 80km/h et élargissant leur combat à un refus des taxes, une hostilité aux élus et à la presse, etc. Un mouvement fort en Bourgogne, en Picardie, dans le Sud-Ouest aussi, pas en Île-de-France...


Pourquoi ? Parce que les 400.000 km de routes concernées (deux voies sans séparateur) sont d'abord en province. Pas en Île-de-France où les automobilistes et motards circulent surtout sur des autoroutes ou des grands axes à deux fois deux voies avec séparation limités à 110 km/h. En théorie, puisqu'aux heures de pointe, les bouchons obligent à moduler autrement sa vitesse. Ce que Le Parisien, Tom Tom et AutoPlus résument dans cete carte montrant où se trouvent les routes qui passeront à 80 km/h. On notera que dans le cas de routes à trois voies (2+1), la vitesse pourra rester à 90 km/h sur les deux voies dans le même sens.