Journée sans voiture le 1er octobre dans tout Paris
Publié le Par Jacques-Henri Digeon
La 3e édition de la Journée sans voiture aura lieu le dimanche 1er octobre à Paris. Mais cette fois, c’est toute la capitale intra-muros qui sera concernée.
Parisiens, banlieusards, touristes, notez le sur vos agendas : le dimanche 1er octobre, il sera interdit de circuler en voiture, moto, vélomoteur dans la capitale…. En clair, tout ce qui a un moteur, y compris les véhicules électriques, n’aura pas droit de cité à Paris. Sur son site, Le Parisien a en effet révélé mercredi que la 3e édition de la ‘’Journée sans voiture’’ aura lieu le premier dimanche d’octobre..
De 11 à 18 heures. Mais si les deux premières éditions avaient été limitées dans l’espace, celle de 2017 fonctionnera sur un très grand format. En 2015, seul l’hyper centre parisien était concerné ; en 2016, le périmètre a été porté à 45%. Et cette année, ce sera l’ensemble des rues et artères de la capitale qui sera concerné. Seuls le périphérique et les bois de Boulogne et Vincennes échapperont à ce dispositif.
Si les Parisiens s’adapteront plus facilement, il n’en ira pas de même pour les personnes extérieures à la capitale. Il conviendra en effet de prendre ses dispositions, à savoir arriver, mieux même être stationné, dans la capitale avant l’heure de démarrage (11 heures) de l’opération et attendre le début de soirée (18 heures) pour repartir. Entre les deux, il faudra se résoudre à trouver une place aux portes de Paris et emprunter les transports en commun. Autant le dire, ce jour là, on imagine que beaucoup de banlieusards et de provinciaux éviteront une visite à Paris. Sans parler des tourments de ceux qui n’auront pas eu l’information… Et dommage pour les ‘’papys’’ parisiens (ce sera la fête des grands pères) qui ne verront peut-être pas leurs petits-enfants…
« La ville autrement ». Bien entendu, des dérogations seront mises en place qui concerneront les transports en commun (bus), les taxis et les artisans justifiant d’une activité dominicale. Avec une limitation de vitesse à 30 km/h. « L’idée, c’est de montrer qu’on peut vivre la ville autrement », a déclaré au parisien.fr Christophe Najdowski, adjoint (EELV) à la Mairie de Paris, chargé des transports. On veut bien le croire. Un peu moins lorsqu’il ajoute que « ce n’est pas un frein au tourisme », compte tenu de l’interdiction faite également aux cars de touristes.
En 2016, Airparif avait enregistré une diminution d’ensemble de l’ordre de 25% de la pollution au dioxyde d’azote sur la capitale avec baisse entre 19 et 27% dans le périmètre mais une hausse des particules de près de 46% dans les zones à la limite de ce périmètre. Le métro avait lui enregistré une hausse de fréquentation de 6%. On peut estimer que ces pourcentages seront nettement modifiés cette année.