Europacity : c'est parti
Publié le Par Fabrice Bluszez
Le centre Europacity, au nord de Paris, devrait naître en 2024. Le débat public a lieu du 15 mars au 30 juin 2016. La structure doit proposer des parcs de loisirs, des commerces…
Entre les aéroports du Bourget (Seine-Saint-Denis) et de Roissy-en-France (Val-d’Oise), Europacity veut être le projet du Grand Paris. Sur une surface à peine inférieure au Parc Astérix et à 17 km seulement du périphérique, il bénéficiera d’un emplacement exceptionnel et d’une desserte par les nouvelles lignes de transport en commun.
©Europacity
Le projet en quelques chiffres
Un parc à thème, peut-être la neige, sinon au moins un parc aquatique, un vaste hall d’exposition, un cirque, des commerces mais pas de logements : le projet Europacity est d’abord une zone de loisirs. Il devrait néanmoins créer 11 800 emplois en mode de fonctionnement normal. Les travaux dureront de 2019 à 2024. Eux aussi créeront des emplois.
©Europacity
10 hectares de parc urbain7 hectares de ferme urbaine
150 000 m2 de loisirs
50 000 m2 de culture dont une salle de concert de 3 000 à 5 000 places
230 000 m2 de commerces
20 000 m2 de restaurants, bars et de discothèques
2 700 chambres d’hôtels
100% de l’énergie produite sur place
3,1 milliards d’investissement
31 millions de visites annuelles
11 800 emplois directs
Plus de 50 % des visiteurs en transports collectifs. Des opposants, un partenaire chinois
Europacity a aussi des opposants. Un Collectif pour le Triangle de Gonesse s’est créé dès 2011, rassemblant plusieurs associations départementales. Elles lui reprochent l’occupation de terres agricoles pour créer « une ville sans logements ». Aucune crédibilité n’est accordée « au chiffre mirifique de création d’emplois ».
De son côté, Immochan, service immobilier du groupe Auchan, promoteur du projet, a trouvé un partenaire chinois, le groupe Dalian Wanda. Une convention a été signée le 26 février 2016. L’Etablissement public d’aménagement de la Plaine de France (EPA) a salué cet accord soutenu par l’Etat et la région. Tous insistent sur la concertation nécessaire avec un objectif de « développement économique, social et urbain ».
Le débat public est ouvert jusqu’en juin 2016.